Et Zidane récidiva... Brava Italia !

Et Grosso marqua son tir au but... L'Italie remporte la dix-huitième Coupe du monde (sa quatrième étoile) au terme d'une finale profondément ennuyeuse où les joueurs des deux équipes sont tous apparus complètement cuits et carbos après un mois de compet.

Bravo l'Italie ! Bravo Lippi, bravo Cannavaro (pour moi le meilleur joueur de cette Coupe du monde), bravo Gattuso, bravo Pirlo, bravo Grosso, bravo Camoranesi, bravo bravo bravo ! Brava Princesse...

Il y a huit ans, la barre transversale avait repoussé la frappe de Di Biaggio. Elle a cette fois sévi sur la frappe de Trezeguet... C'est la vie. Même si elle fut sans doute légèrement meilleure sur l'ensemble de la partie, la France ne remportera pas sa deuxième Coupe du monde... Et ce n'est pas non plus la fin du monde... (le plus dur à gérer va être mon séjour à Rome cette semaine.... je sens que ça va chambrer dur...)

Evidemment, vous n'échapperez pas à mon couplet anti-Zidane. J'en avais dit plein de bien après le match contre le Brésil alors je ne vais pas me priver de revenir à un discours plus en accord avec ce que je pense depuis longtemps de ZZ, quitte à susciter quelques réactions virulentes en commentaires... (Braziou, attention à rester dans les limites du débat d'idées sinon je censure ;)...). Et puis au moins, on ne pourra pas me reprocher de brûler ce que j'ai encensé vu que mes "antécédents anti-ZZ" sont nombreux... Je suis d'ailleurs sûr que parmi les habitués de ce blog, vous avez été quelques-uns à vous dire : "tiens, pgb il va se régaler..."

Zidane aurait pu être l'homme du match. L'histoire s'annonçait belle. Dernier match, derniers exploits et tout et tout. Mieux que dans un film... Et tout commença dans le meilleur des mondes avec ce penalty. Pour écrire une ligne de plus à sa légende, Zidane nous offrit une Panenka. Formidable ! Toujours aussi peu objectifs, les "experts" qui avaient critiqué et tiré à boulets rouges sur l'Ukrainien auteur d'une "Panenka" en huitième de finale face à la Suisse en lui reprochant d'être inconscient, crièrent cette fois au génie sur ce penalty (d'ailleurs injustifié puisque consécutif à une simulation de Malouda). Juste avant la fin du temps réglementaire, Zidane eut une formidable occasion de quitter le football de la plus belle des façons en marquant de la tête. Mais Buffon veillait...

Puis Zidane péta les plombs... Une fois de plus. Je veux bien que ce soit un artiste, qu'il soit formidable à voir jouer, qu'il aide plein d'associations et tout ce que vous voulez. Mais si je suis un anti-Zidane (parfois primaire) et que je rappelle depuis des années depuis longtemps que "Saint Zizou" est aussi celui qui s'est fait expulser quinze fois dans sa carrière (ou 14, il y a débat...), c'est avant tout pour ses pétages de plomb... Quinze cartons rouges... c'est énorme..., digne des plus grands voyous du football... (je sais, j'exagère un petit peu...) Hier, "Monsieur l'artiste", multi récidiviste, a encore disjoncté... Un geste impardonnable et inexcusable. On peut désormais changer les paroles de l'air à la mode et reprendre "Zidane il a craqué, Zidane il a craqué..." Et qu'on n'aille pas trouver des excuses bidon à Zidane en racontant que les Italiens ont truqué le jeu ou multiplié les provocations. Même si l'Italien lui a balancé des insultes (ce qui n'est pas tolérable non plus je vous l'accorde), Zidane n'est plus un poussin, fréquente le les Championnats italien et espagnol depuis longtemps et n'avait en aucun cas à se comporter ainsi... (messieurs les avocats... à vous la parole...) Voilà pourquoi, pour moi, Zidane ne sera jamais l'égal des grands de l'histoire de ce sport...

C'est donc l'heure des bilans.

Ceux qui me connaissent savent mon goût et mon attirance pour tout ce qui concerne l'Allemagne (et pas seulement la charcuterie...). Je n'ai pas attendu le 9 juin pour découvrir que ce pays et ses habitants sont bien loin de l'image que l'on a d'eux. J'ai toujours aimé ce pays et je suis particulièrement heureux que le monde entier ait désormais une nouvelle vision de l'Allemagne, plus festive et conviviale. Non, tous les Allemands ne sont pas seulement des grands buveurs de bière et des mangeurs de saucisses qui débarquent en tongs-chaussettes sur la côte d'azur... Cette Coupe du monde fut une grande réussite au niveau de l'ambiance que ce soit dans les stades, tous plus modernes et plus grandioses les uns que les autres (rien à voir avec les vieux stades tout pourris de la France) ou dans les rues des villes allemandes. La troisième place de la Mannschaft de Monsieur Jürgen Klinsmann est une belle récompense pour tout le pays et pour le "Kaiser" Franz Beckenbauer, qui après avoir gagné la Coupe du monde en tant que joueur puis comme sélectionneur, a offert au monde entier un formidable événement. Viel danke !

Du côté de la France, les rues ont elles aussi été envahies, comme lors d'un bel été 98.La France a retrouvé le moral. Le réveil sera peut-être difficile mais peu importe. Ces dix derniers jours ont permis d'oublier un moment les soucis. Tout le monde y trouvera bien sûr son compte. TF1 a battu son record d'audience lors de la demi-finale avec une moyenne de plus de 22 millions de téléspectateurs (en attendant les chiffres de ce dimanche). Les journaux ont eux aussi logiquement profité de l'engouement. L'édition de ce lundi de L'Equipe sera par exemple tirée à plus de 2 millions d'exemplaires ce qui pourrait permettre de battre le record de la plus grosse vente. Pour info, les trois meilleures ventes de l'histoire de L'Equipe sont celles du 13 juillet 1998 (1 581 245 exemplaires), du 3 juillet 2000 au lendemain de la victoire de l'Euro (1 189 201 exemplaires) et du jeudi 9 juillet 1998, à l'issue de la demi-finale contre la Croatie (937 276 exemplaires). Avant cette Coupe du monde (estimations à plus de 800 000 ventes pour les lendemains du huitième, du quart et de la demie de la France), cinq autres éditions avaient été vendues à plus de 700 000 exemplaires dont celle du 27 mai 93 (victoire de l'OM en Coupe d'Europe) et du 2 mai 1994 (mort d'Ayrton Senna).

Ce blog ne serait pas ce qu'il est sans quelques coups de gueule. Alors allons-y... Tout d'abord, le niveau de jeu de cette Coupe du monde fut loin d'être enthousiasmant. Peu de grands matches (Argentine-Serbie, Allemagne - Italie...) et peu de buts. L'arbitrage, dans la première phase, fut lui aussi très faible et souvent contestable (ça s'est heureusement arrangé sur la fin avec des très bons arbitres à partir des demi-finales). A un moment, la FIFA, au lieu de faire de la politique à travers ses désignations en faisant plaisir à tout le monde, devra décider de prendre les meilleurs quitte à sélectionner trois Italiens, trois Français, trois Argentins ou trois Allemands... Le football est aussi à la traine sur la modernité de cet arbitrage. Beaucoup de sports passent à la vidéo. Cette semaine, aux Pays-Bas, le hockey sur gazon s'y mettra lors du Trophée des Champions femmes (un tit coucou au passage aux Blue Belles Girls... qui ne saute pas n'est pas français, hey hey!!). Mais évidemment, le job des arbitres seraient facilité si les joueurs cessaient d'essayer de les abuser en permanence. Quand j'entends les commentateurs regretter que le public siffle Cristiano Ronaldo, désolé mais ça m'énerve. Il n'a que ce qu'il mérite. Il a beau être talentueux et probablement un futur grand joueur, cela ne lui donne pas le droit de plonger systématiquement. Je rêve qu'un jour, on puisse a posteriori, sur visionnage vidéo du match, coller deux matches de suspension (... et deux baffes) à tous ces tricheurs...

Voilà, c'est fini... La vie va pouvoir reprendre son cours. Ce blog va lui aussi reprendre son rythme de croisière avec le retour des "petits sports"... Vivement le 3 août et la reprise de la Ligue 1 ;) Eh oui, que les anti-foot profitent bien du répit car dans trois semaines, on remet ça... Et puis le 6 septembre, dans moins de deux mois, les Bleus-Blancs feront leur retour au Stade de France pour les éliminatoires de l'Euro 2008. Et ce soir-là, l'adversaire de la France sera... l'Italie...

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Ce week-end, il n'y avait pas que du foot à suivre à la télé. Si je n'écris pas quelques lignes sur Amélie Mauresmo, j'en connais quelques-unes qui vont me tacler sévèrement... Donc... BRAVO AMELIE !

Manque de bol pour la demoiselle, sa deuxième victoire en Grand Chelem de la saison après son succès à l'Open d'Australie (déjà face à Hénin), est un peu passée inaperçue because futebal. Mais nul doute que Mauresmo aura d'autres occasions de faire la Une des journaux. Elle n'a à près tout que 27 ans.

Et puis je suis aussi très content d'avoir vu Roger Federer, mon idole du tennis, prendre sa revanche sur Nadal. Le Suisse n'a que 24 ans et compte déjà 39 titres dont 8 grands chelems. Comme l'a dit le commentateur de Canal + hier, "assister aux matches de Federer, c'est vivre l'histoire du tennis". De plus, l'idée du blazer est je trouve fantastique et fidèle au personnage. Federer, c'est la classe ! Le voilà désormais champion de Wimbledon pour la quatrième année consécutive. Le Suisse et l'Espagnol sont actuellement seuls au monde sur la planète tennis. La présence de l'un ou de l'autre dans un tournoi condamne quasi les autres joueurs à une place de finaliste, au mieux.