Ok, je n'ai pas été très studieux ces derniers temps. J'ai quand même le droit de souffler un peu, non ? Et puis depuis une semaine, j'avais beaucoup beaucoup mais alors beaucoup mieux à faire que de venir vous gaver sur ce blog.
Pour boucler le dossier Course d'orientation et être "raccord" avec la news précédente, le relais français (2e l'an dernier) n'a pu hélas faire mieux que onzième lors des Championnats du monde ce qui constitue une déception. Les Françaises, en revanche, ont pris une neuvième place plutôt pas mal. La France repart donc bredouille du Danemark. Dommage. Ce sera pour la prochaine fois. Et peut-être d'ailleurs pour la finale de la Coupe du monde qui aura lieu en Auvergne début octobre. Rendez-vous là-bas.
Même si ça commence un peu à dater et que l'on est déjà passé à l'athlétisme, un petit retour sur la folle semaine de Laure Manaudou.
Il y a maintenant deux ans, pendant les Jeux olympiques d'Athènes, on m'avait demandé d'aller donner un coup de main à mes collègues spécialistes de natation. Je me suis donc retrouvé au bord du bassin olympique un certain 15 août. Un jour historique pour la nation française avec la médaille d'or de Laure Manaudou sur le 400m. Pas mal pour mon premier reportage natation pour le journal... (n'étant pas vraiment expert en la matiète, je m'étais contenté d'écrire un papier sur le record du monde du 4x100m du relais sud-africain)
Depuis la demoiselle a fait du chemin et a confirmé tout son immense talent avec notamment un titre mondial et un paquet de breloques. La semaine dernière, lors des Championnats d'Europe de Budapest, elle a donc tout explosé. Cinq médailles individuelles (dont quatre titres), deux médailles avec les relais et pour faire joli, un petit record du monde du 400m.
Perso, si j'avais été un champion (on peut toujours rêver, non ?), j'aurais kiffé grave (oui, oui, il m'arrive de parler comme les jeunes) de battre un "record du monde". Souvent les sportifs nous expliquent qu'il n'y a rien de plus beau qu'un titre de champion du monde car on le garde toute sa vie. Certes. Mais lorsque l'on bat un record du monde, on peut se dire que l'on vient de réaliser quelque chose qu'aucun individu sur cette planète n'a jamais réalisé dans toute l'histoire de l'humanité. Jusqu'à ce que ce record soit battu, on est "unique".
Mais le plus sympa dans cette semain hongroise fut de voir la Française sourire. Enfin ! Lors des dernières compétitions, elle donnait souvent l'impression de se faire chier, de faire le boulot et basta. Manaudou donne enfin l'impression de s'amuser. Et elle le montre. Paris Match révèle aujourd'hui un secret de polichinelle (enfin dans les milieux bien informés) à savoir sa nouvelle idylle avec un nageur italien, Luca Marin. Etre amoureux aiderait donc à la performance.... Voilà une bonne nouvelle au moment où je m'apprête à reprendre l'entraînement...
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Un mot sur les Blue Belles Girls du hockey sur gazon. Après leur très belle campagne romaine où elles avaient pris une très belle sixième place du tournoi de qualification à la Coupe du monde, battant au passage la Nouvelle-Zélande, sixième nation mondiale, les Françaises retrouvent la compétition cette semaine à Lille. Dans le cadre de leur préparation à la Celtic Cup qui se disputera au Touquet, les Bleues affrontent vendredi, samedi et dimanche le Canada. (pour en savoir plus, comme d'hab, le site des Blue Belles, en lien ICI, toujours actualisé par miss Delphine)