Et on fait quoi maintenant ?

Publié le 16 septembre 2006 par Pascal Boutreau

Ce samedi avaient lieu les "Assises du hockey", événement auquel étaient conviés tous les présidents de clubs ou de ligues. Un rendez-vous destiné à débattre des problèmes du développement du hockey sur gazon en France et, pourquoi pas, à proposer des solutions.

Il y a un mois, la fédé m'avait demandé d'animer le débat (sans doute la volonté d'avoir une personne "neutre" et donc pas accusable de parti pris). J'ai accepté (gratuitement je précise...). Je me suis donc retrouvé ce samedi à la Maison du sport du CNOSF, devant environ 70 personnes venues d'à peu près toutes les ligues régionales. Depuis quelques jours, je balisais un peu à l'idée que ça puisse partir en sucette et que quelques intervenants profitent de cette occasion pour régler leurs comptes. Tout s'est finalement à peu près bien passé (bon, je n'ai pas servi à grand-chose mais au moins personne ne s'est tapé dessus...). Pour ce qui est de l'efficacité  d'une telle journée, j'ai quelques doutes mais bon...

La problématique du hockey sur gazon est la même que celle des autres "petits sports". Comment développer l'activité ? Comment faire venir les jeunes ? Comment créer des clubs ? Comment former les éducateurs ? Comment motiver les bénévoles ? Comment attirer les médias ? Bref, pour résumer... comment exister ?

Les questions sont nombreuses mais les réponses bien plus rares. Comme dans toutes les fédés, qu'elles soient d'ailleurs "grandes" ou "petites", les conflits de personnes viennent souvent parasiter les politiques de développement. Le but de ce débat était d'instaurer un dialogue et  de partager des expériences de terrain.  Evidemment, comme dans toutes les réunions de ce genre, beaucoup d'idées sont lancées. Malheureusement, beaucoup resteront probablement à l'état de projet.

Ce qui est énervant, c'est le discours des "anti-tout", les "anti-par-principe", ceux qui sont persuadés que l'on se trompe, que l'on ne pose pas le débat sur bon plan et que de toute façon, ils ne peuvent pas faire davantage ou autrement. Quand un intervenant propose quelque chose, ils sont toujours en train de dire que oui ça marche dans cette région mais que pour eux ça ne peut pas fonctionner et que ce n'est pas la peine d'essayer. Il y a aussi ceux qui, à la fin de la réunion, regrettent, en petit comité, que tel ou tel sujet n'ait pas été abordé. Ils ont pourtant vu passer le micro 25 fois devant leur nez sans jamais prendre la parole pour parler du thème qui leur tenait tant à coeur.

Aujourd'hui le hockey sur gazon approche de la barre des 10 000 licenciés. L'objectif est de 50 000 en 2012. Hélas, le contexte social, la multiplication des offres et de la concurrence des autres disciplines, les obstacles structurels et matériels, le manque de moyens financiers et humains etc, sont des obstacles durs à surmonter. Mais la volonté et l'investissement personnel peuvent parfois faire quelques petits miracles. L'exemple de la Ligue du Nord-Pas-de-Calais est à ce point remarquable avec de multiples initiatives. Le dynamisme des gens venus du Nord et présents hier à Paris faisait franchement plaisir à voir. Eux, ont compris qu'à long terme, le développement général du hockey rejaillirait ensuite sur leurs propres intérêts. Si certains pouvaient s'en inspirer plutôt que de penser uniquement à leur propre pomme...

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Ce dimanche se dispute le Triathlon de Cosne-sur-Loire. Près d'une quarantaine de mes petits camarades du Meudon Triathlon seront inscrits sur les différentes épreuves. Il s'agit en effet de la seconde manche du Championnat du monde du club. Une épreuve qui rapportera donc beaucoup de points pour le MIT, le célébrissime Meudon Iron Tour (classement interne) où la lutte est actuellement très chaude en haut du classement. Etant réquisitionné au journal, je ne pourrais être parmi eux. Mais tous mes voeux de réussite et surtout de plaisir les accompagnent. Allez les gars... et les filles ! Et allez Cécile (plus connue sur ce blog sous le pseudo "ma triathlète préférée" ) et son copain Erwan, tous les deux du club de Bagneux, qui seront également au départ.

Je voulais aussi faire un grand coucou à Muriel, là-bas en Pologne qui court ce dimanche le Marathon de Varsovie (je crois que c'est son 21e marathon... le dame a aussi couru quelques cent bornes..). Initialement, j'aurais dû être aux côtés de la Madame et de ses amis venus de France et de Norvège pour partager un bon moment de convivialité avant, pendant et après le marathon. Les circonstances et surtout cette putain de cuisse en ont voulu autrement. Mais je suis de tout coeur avec vous les "Polonais". Muriel, montre leur à tous que t'es une championne ;

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Encore une déception ciné cette semaine avec "Quand j'étais chanteur", le film avec Gérard Depardieu et Cécile de France. A l'exception de l'excellent "Cyrano", j'ai toujours eu du mal à supporter Depardieu père (dans la famille, je zappe dès que je vois le fils, par contre j'aime bien l'évolution de Julie, très touchante par exemple dans ces derniers rôles comme "Podium" et surtout le très poétique et émouvant film "Essaye-moi"). Une nouvelle fois je n'ai pas accroché. Les fans lui trouveront probablement de la "profondeur" dans l'interpératation de ce chanteur de bal un peu désabusé qui tombe amoureux de la jolie Cécile. Perso, Depardieu m'ennuie. Et puis Cécile de France est si jolie que son histoire avec Depardieu n'est pas crédible une seconde. Enfin, je n'ai pas non plus aimé la mise en scène et ses plans de quelques secondes où rien ne se passe. On met l'acteur devant un mur blanc, un décor un peu "esthétique", et basta. C'est très "tendance" mais encore une fois, ça m'ennuie. Bref, si vous avez un seul film à voir en ce moment, je me répète, mais allez plutôt voir "Je vais bien, ne t'en fais pas". Je n'ai encore trouvé personne qui soit sorti déçu.