Bon anniversaire Melle Manaudou

Laure Manaudou a vingt ans aujourd'hui. Bon anniversaire. Samedi, une grande partie de L'Equipe magazine fut consacrée à la demoiselle. Ce matin, une page entière de L'Equipe évoque cet anniversaire avec quelques témoignages des grands sportifs français qui se souviennent de leurs vingt ans.

Certains pensent peut-être qu'on en fait beaucoup. Certes. Mais la médiatisation de Manaudou, et pas seulement dans le quotidien sportif mais dans la presse en général, y compris dans la presse people, s'inscrit dans un contexte plus global.

La retraite de Zidane a provoqué un vide. Le sport français a perdu son icône. Or, la nature a dit-on horreur du vide. Les médias aussi. Les voilà donc à la recherche d'une nouvelle icône capable de booster les ventes et les audimats. Un sportif capable d'entrer dans le top 10 des personnalités préférées des Français. Aujourd'hui, Laure Manaudou, au même titre qu'une Amélie Mauresmo ou d'un Tony Parker, est une candidate très sérieuse à ce statut. Un statut lourd à porter.

Au-delà de ses performances sportives exceptionnelles pour une jeune femme de cet âge, la demoiselle plait au grand-public et pas seulement aux passionnés de natation. Pour preuve, les éditions de L'Equipe où elle figure en Une font de très bons scores (c'est toujours un excellent indice). Elle est jolie, cultive une petite dose de mystère, affiche parfois un petit côté rebelle, offre une part de rêve et surtout symbolise la réussite tant sportive, que financière (très gros contrats publicitaires) et même sentimentale (son idylle avec le nageur italien Luca Marin est largement exposée). Alors j'espère pour vous que vous appréciez la demoiselle. Car je vous préviens... du Manaudou, vous allez en bouffer dans les mois à venir...

Evidemment tout cela est très fragile. Les médias et le public peuvent vite brûler ce qu'ils ont encensé. C'est le jeu...

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Un petit tour d'actu des événements de ce dimanche.

Point final sur la Coupe du monde féminine de hockey sur gazon. Ce sont finalement les Pays-Bas (l'équipe de la jolie dame au serpent d'une des news précédentes et qui a un joli site que je vous conseille www.fatimamusic.com ) qui l'ont emporté en battant l'Australie 3-1. Championne du monde il y a quatre ans, l'Argentine et sa star Luciana Aymar (en photo), l'idole de Mamzelle Peg, a pris la troisième place.

Du côté du triathlon, Beauvais a remporté la Coupe de France des clubs, dimanche à Châteauroux, en s'imposant à la fois chez les hommes et chez les filles. Les Beauvaisiennes (traditionnel coucou à Marion, aux deux Delphine et à Estelle) avaient déjà été sacrées championnes de France. Bravo à elles.

Et puis un grand bravo et surtout un grand merci à Stéphanie Gros. La sociétaire de Poissy disputait hier sa dernière course après une riche carrière. Stéphanie, avec qui il fut toujours très agréable et intéressant de discuter, et qui est aussi une jeune maman, fut notamment vice-championne de France en 2002, championne du monde militaire en 2001, championne de France par équipes la saison dernière.

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Je sais que ça n'a pas grand-chose à voir avec le sport (quoique...) mais je voulais juste me féliciter de l'interdiction de fumer dans les lieux publics qui prendra effet en 2007... Une interdiction qui va faire couler beaucoup d'encre et faire beaucoup parler devant les comptoirs et dans les bureaux dans les jours à venir. Je précise tout de suite, je ne suis pas un extrêmiste ni un moralisateur. Quand on me demande si on peut fumer en ma présence, je réponds toujours par l'affirmative. Après tout chacun est libre de mourir comme il l'entend (perso j'ai choisi la mal-bouffe style McDo, pizza et Coca). Le problème c'est que le tabagisme passif... c'est une réalité et qu'être dans une salle où une ou deux personnes fument, ça passe mais entrer dans des salles complètement enfumées, ça me gave...

Et puis arrêter de fumer, c'est très facile... Un exemple : mon père fumait trois à quatre paquets par jour. Comme beaucoup de fumeurs, il se mettait en colère quand on lui disait qu'il enfumait tout le monde et rigolait quand on lui rappelait qu'il mettait sa santé en danger en lançant sa batterie d'arguments teintés de mauvaise foi. En gros son leitmotiv était : "qu'on me foutte la paix". Il a pourtant réussi à s'arrêter du jour au lendemain : le jour où le médecin lui a dit qu'il avait un cancer et qu'il n'en avait plus que pour six mois... Et le médecin ne s'était pas trompé...  Il avait 47 ans...