Allez, une fois n'est pas coutume, un peu de culture sportive au programme de ce jour. On ne sait jamais ça pourra peut-être un jour vous permettre de frimer dans une soirée... J'ai entamé sur le site des Chouettes d'Issy-les-Moulineaux (pour rappel, www.ffissy.net, le site du club féminin de foot d'Issy), une série retraçant l'histoire du football au féminin en France. Autant vous en faire profiter (et puis surtout, ça me permet de "rentabiliser" ma news... c'est que ça prend du temps d'actualiser ce blog (presque) tous les jours....). Mesdemoiselles, si vous passez par ici, n'hésitez pas à laisser des commentaires, ne soyez pas timides...
A quand remonte le premier match de football féminin ? Difficile d’apporter une réponse précise. Il est cependant évident que c’est en Angleterre que se disputèrent les premières oppositions. En 1884, on trouve ainsi la trace d’une rencontre en Angleterre, à Wimbledon. Selon l’hebdomadaire illustré The Graphic, le 23 mars 1895, une équipe du Nord et une autre du Sud, en bleu, s’affrontèrent également à Londres devant dix mille spectateurs.
En France où le premier club de football fut créé au Havre en 1872, la pratique féminine est sans doute apparue bien plus tard. Depuis le début du siècle, le féminisme s’est imposé. Mais en ce début de siècle, le sport féminin se résume encore essentiellement à la pratique de la gymnastique. Le vrai départ du football féminin s’amorce en 1917. Le journal L’Auto, ancêtre de L’Equipe relate ainsi dans son édition du 2 octobre 1917 que " pour la première fois des jeunes filles ont joué au football ". Ce sont deux équipes de l’association Femina Sport qui se sont opposées le dimanche 30 septembre 1917. Le premier match avec une audience conséquente a lieu le 21 avril 1918, en lever de rideau d’un match France – Belgique. Là encore, ce sont deux formations de Femina Sport qui se donnent la réplique.
Le développement est impressionnant. Le football devient une activité particulièrement courue dans le milieu des sportives parisiennes. En 1922-23, dix-huit équipes participent ainsi au Championnat de Paris. La pratique du football par les femmes ne laisse bien évidemment pas les journaux indifférents. Les réactions sont multiples. " Les moralisateurs prêchaient la petite jupe, les bas avec cette pudibonderie qui, le plus souvent, cache les instincts les plus vicieux. Les personnes saines ne découvrent rien de particulièrement inconvenant au costume des sportives. Avant de considérer le sport, il faut faire attention à ne pas repousser les parents hésitants par des attitudes regrettables. Dans les trains, au retour des réunions, parfois des jeunes filles manifestent un laisser-aller dans la tenue et le langage qui est loin de les rendre sympathiques. Sur les terrains ou au cours d’un match, on entend des phrases malsonnantes, prononcées avec une énergie regrettable. Si c’est là le sport féminin, pensent les mères de famille, j’aime mieux que mon enfant aille au dancing. Voilà comment sont éloignés ceux qui étaient presque conquis. Les puritains auraient voulu que ces jeunes filles opérassent en privé. Il faut admettre des spectateurs aux séances. Mais à la condition que les sportives n’aillent pas en tribunes en costume de jeu, qu’elles n’interpellent pas leurs amis ou connaissances, qu’elles ne fassent pas entendre d’expressions peu faites pour les lèvres féminines et qui ne les feront pas prendre pour des championnes, qu’elles songent à la qualité du sport, qu’elles défendent leur chance loyalement et qu’elles restent calmes, correctes et modestes. De cette façon, elles attireront la sympathie de tous. Elles feront surgir des adeptes sans cesse plus nombreuses. Elles seront les meilleures collaboratrices du succès. Sans chercher à faire des sportives de véritables religieuses, il est permis d’exiger d’elles un maintien correct. Il faudrait en même temps s’occuper de la plastique. Rien n’est plus plaisant, à l’issue d’une séance où l’on a vu des sportives fournir de beaux efforts, parfois trop virils, que de les admirer dans une démonstration où, vêtues de leurs élégantes tuniques, elles font assister à un véritable ballet. La femme redevient femme et laisse le public sous une impression de beauté. Voilà comment on peut faire admirer le sport féminin, voilà comment on doit l’encourager. Le sport doit nous conserver la femme dans toute sa grâce. "
La suite la semaine prochaine avec "le déclin".
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Pour rappel, elle est partie en février dernier et a déjà traversé l'Inde, le Vietnam, le Cambodge, la Thailande, le Laos, l'Indonésie, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Tahiti, l'île de Pâques, le Pérou et donc actuellement la Bolivie. Reste au programme l'Argentine, le Chili et le Brésil avant un retour en France en décembre.
Je vous invite à aller faire un tour sur le blog des deux tourtereaux en vadrouille (Véro l'a actualisé il y a deux jours). En rubrique "carnets de bord", vous y lirez des récits qui font rêver et qui donnent surtout envie de tout plaquer et de sauter dans le premier avion... direction... ben n'importe où du moment que c'est loin, très loin... http://trentenairesmonde.free.fr
Et pendant que je chatais avec la Bolivie, j'étais également en ligne avec HongKong (merci msn...) avec Renan Lavigne qui s'est brillamment qualifié pour le tableau final de l'Open de squash de HongKong, rendez-vous majeur de la saison. Il y rejoint Greg Gaultier (n°7 mondial et vice-champion du monde) et Thierry Lincou (n°3 mondial). Si Titi et Greg devraient passer sans trop de problème leur premier tour, ce sera en revanche mission très compliquée pour Renan qui sera opposé aujourd'hui à David Palmer, n°2 mondial et ... champion du monde. Rien que ça... A noter un papier sur Renan dans L'Equipe de ce mercredi.
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Opération "des plaquettes et encore des plaquettes"
Mardi
Natation : 3000 m
500 m pull amplitude ; 500 m pull 1 bras/50 m ; 20 x 50 m plaquettes-pull (10 ampl. max récup.: 10'' ; 10 de plus en plus vite de 1 à 5 récup.: 20'') ; 500 m plaquettes-pull amplitude ; 500 m pull respiration 3, 5 et 7 temps, amplitude max.
Voilà une bonne séance qui devrait laisser quelques traces dans les bras dans les jours à venir. Avec 1500 m de plaquettes pour une reprise, quelque chose me dit que je vais probablement avoir un peu de mal à lever les bras jusqu'à jeudi... Par contre au niveau des jambes, c'était le service minimum avec les 3000m, le pull bien coincé entre les cuisses... En tout cas une chose est certaine : j'ai très envie de m'entraîner. J'ai même décidé de prendre le VTT pour me déplacer quand c'est possible (et puis ma moto étant actuellement un peu malade (Mélanie, tu es priée de ne pas rire...), j'ai de toute façon pas trop le choix.... lol.... elle devrait passer sur la table d'opération en début de semaine prochaine...). Maintenant il faut que le corps suive...