Découverte

Publié le 19 octobre 2006 par Pascal Boutreau

Allez une petite news made in Delphine. Vu que je commence à être un tit peu malade et surtout très fatigué (un jour va falloir que je pense à dormir....), ça va me reposer un peu ... Madame Delphine, grande spécialiste de hockey sur gazon (Allez Montrouge !), vous fait découvrir un sport très développé dans les universités américaines, le Lacrosse. Merci Delphine... 

Sport quasi inconnu en France, le Lacrosse connaît un grand succès auprès des pays essentiellement anglo-saxons. Le Japon et l’Italie se sont également laissés séduire. Dans l’hexagone, les clubs commencent à apparaître ici et là souffrant du manque de notoriété de la discipline et de l’absence de créneaux d’entraînements. Sport national au Canada et discipline des plus pratiquées au niveau universitaire américain, le Lacrosse de part son coté physique et spectaculaire ne laisse pas indifférent.

Rencontre avec Chloé Asselin, jeune Française de 21 ans et membre de l’équipe de Georgetown aux Etats-Unis.

Chloé, peux-tu nous dire depuis combien de temps tu joues à Lacrosse? Et pourquoi avoir choisi ce sport?

Je pratique cette discipline depuis neuf ans désormais. J’ai débuté un peu par hasard. Aux Etats-Unis, l’école termine ver 15h - 15h30 tous les jours et nous avons la possibilité par la suite d’avoir des activités culturelles et sportives au sein du collège ou du lycée. J’avais le choix entre plusieurs disciplines mais j’ai opté pour le Lacrosse, et je ne le regrette pas.

Qu’est ce qui t’a plu dans ce sport?

Je trouve que c’est un beau sport, aussi bien à regarder qu’à pratiquer. C’est un sport complet, rapide et très physique. Ce qui m’a également séduit dans cette discipline, c’est qu’il n’y a pas de comparaison possible avec les Hommes. En effet, les règles sont très différentes entre les championnats masculin et féminin.

Comment se joue le Lacrosse au féminin?

Notre discipline se pratique à l’extérieur sur un terrain de 100m de long et de 55m de large. Chaque équipe est composée de 12 joueuses. Les phases d’attaque et de défense se jouent à 7 contre 7. Contrairement au Lacrosse masculin, la crosse féminine est sport sans contact physique. Il n’y a pas de mise en échec agressive si bien que le jeu met davantage l’accent sur l’aspect technique de la discipline.

En France, cette discipline est méconnue, comment est-elle perçue aux Etats-Unis?

C’est une discipline très populaire au niveau universitaire. Elle se joue principalement sur la Côte Est des Etats-Unis et commence à se développer sur la Côte Ouest, notamment en Californie. Elle est aussi populaire chez les hommes que les femmes. Bien que très sollicité par les jeunes, ce sport bénéficie d’une image de sport de riches. Toutefois, cette image est en train d’évoluer.

Ce sport est-il professionnel?

En ce qui concerne les filles, il n’y a pas de championnat professionnel mais un tournoi au niveau national. La saison se déroule de février à mai. Les garçons, quant à eux, bénéficient d’un championnat professionnel depuis 2003. Le championnat universitaire américain est très relevé et beaucoup d’équipes nationales viennent disputer des matchs de préparation contre nous. Les bonnes joueuses de Lacrosse peuvent obtenir des facilités pour entrer dans certaines universités si leur dossier scolaire n’est pas suffisant, ce qui est un bel avantage lorsque l’on connaît le système universitaire américain.

Lorsque tu rentres en France, cela doit être difficile d’être confrontée à cette méconnaissance de ta discipline?

Effectivement, le contraste est saisissant avec Washington. Lorsque je dis que je pratique la crosse, cela intrigue mais en général si j’ai l’occasion de montrer à quoi ressemble mon sport ou d’initier les gens les réactions sont bonnes. Je pense que les gens sont ouverts à tous les sports et sont peut-être en France saturés des disciplines plus traditionnelles comme le football ou le basket-ball alors l’originalité est appréciée.

Pour en savoir plus sur cette discipline et suivre les résultats de Chloé, rendez-vous sur le site internet officiel de l’équipe de Georgetown: www.guhoyas.ctsv.com 

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Un petit point rapide sur l'Open de HongKong de squash. Pas de miracle pour Renan Lavigne (n°33 mondial) hier au premier tour face au champion du monde australien Palmer. Tout roule en revanche pour Greg Gaultier, notre vice-champion du monde (n°7 mondial) et Thierry Lincou (n°3 mondial) qui ont aisément franchi le premier tour.

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Enfin, vivement samedi avec une journée qui se passera du côté du stade Alain Mimmoun d'Issy-les-Moulineaux où de nombreuses Chouettes se poseront à partir de 14 h 45. Au programme, les 13 ans, les 16 ans, l'équipe B et l'équipe A qui affrontera, à 18 heures, Val d'Orge pour le compte de la 3e journée de DH (mais je vais essayer d'y revenir demain).