Voyage voyage

Dans ma vie, j'ai déjà eu la chance de beaucoup voyager. Un vrai privilège qui permet de relativiser beaucoup de choses et surtout de se rendre compte que finalement, nous avons beaucoup de chance de vivre en France. Le "ailleurs" n'est pas forcément mieux que le "ici". Loin de là. Voyager offre surtout la possibilité de multiplier les rencontres, de découvrir d'autres cultures avec souvent à la clé une plus grande ouverture et une meilleure tolérance de l'autre.

Ayant commencé mes périples à une époque où le numérique n'existait pas encore (c'est pas si vieux que ça non plus...), je suis en train de scanner et numériser quelques clichés pris au fil de mes escapades. Même si je n'ai pas encore terminé, j'en ai profité pour créer un album-photos "Carnets de bord" ci-contre.

Difficile de hiérarchiser les souvenirs. Je ne suis pas un grand contemplatif. Rester trois plombes devant un paysage juste parce que c'est "beau"... ce n'est pas trop mon truc. A l'exception peut-être de la baie de HongKong. Un endroit complètement fascinant, principalement le soir quand tous les immeubles sont éclairés. Parmi tous mes voyages, HongKong est sans doute l'un de mes endroits préférés. Dans cet album-photos, vous trouverez aussi quelques images que j'ai prises à Sydney, à Rome, en Chine, à Madagascar, à Hawaii, à Athènes, dans différentes villes des Etats-Unis ou encore au Sri Lanka (photo ci-dessus) ou à Moscou (oui je sais, dur métier...).

Et puisque je suis dans les voyages, je vous rappelle que vous pouvez aussi vous dépayser en allant sur le blog de mon amie Véro partie avec son copain faire le tour du monde depuis plusieurs mois (http://trentenairesmonde.free.fr). Il y a deux jours, la miss s'apprêtait à prendre le bus quelque part en Bolivie pour rejoindre l'Argentine.

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Même si j'ai bossé tout le week-end (enfin bosser est un grand mot), j'ai pu m'éclipser à quelques reprises et aller assister à deux événements sportifs. Samedi soir, je me décide à faire un saut au Parc des Princes pour le match entre le Paris-SG et Rennes (c'est l'avantage d'être journaliste, on y rentre comme on veut). Cela faisait longtemps que je n'y étais pas allé et très honnêtement, ça me manquait. Toujours les mêmes mesures de sécurité aux abords du Parc qui donnent parfois l'impression de partir à la guerre plutôt que d'aller voir un spectacle sportif... (pour les matches contre Marseille, il y a même les chars équipés de canons à eau...). Première mi-temps marquée par l'exploit individuel d'Amara Diané (ancien joueur du Stade de Reims).

Le temps d'engloutir quelques beignets à la mi-temps (Peg, merci de ne pas rire...), et le jeu reprend. Enfin le jeu, c'est beaucoup dire... Plus que quelques secondes de jeu et ça part en sucettes... Comme souvent, Pauleta est dans le coup. Le Portugais est incontestablement un bon joueur du Championnat de France (je demande à voir dans un grand Championnat) mais c'est surtout la reine des pleureuses... Toujours en train de tricher, de protester, de tenter d'influencer l'arbitre... J'apprécie le footballeur d'un point de vue technique, mais je déteste son comportement... Fort justement, il s'est heureusement fait expulser sous les applaudissements du public (du grand n'importe quoi ...).

Ce sera sans doute l'occasion pour son entraîneur Guy Lacombe, lui aussi maître es pleurnichage de resortir son traditionnel couplet du complot... Avant de sortir son numéro de parano, il devrait déjà se préoccuper du niveau de jeu de son équipe et essayer de faire en sorte que ses joueurs alignent quatre passes de suite... Parce que vu le niveau de jeu proposé par les deux équipes samedi soir, on comprend mieux pourquoi Lyon a déjà onze points d'avance...

L'autre événement se passait à la Halle Carpentier où se disputait la Coupe du monde de tennis de table. Quel sport aujourd'hui peut se vanter de remplir une salle de 4000 places un vendredi ou un dimanche midi à Paris ? Probablement pas beaucoup. Une nouvelle fois le ping, pourtant ignoré par les télés nationales qui préfèrent nous gaver de rugby, un sport pourtant régional en France et pratiqué sérieusement par une petite dizaine de pays dans le monde (je rappelle que l'Angleterre, l'Ecosse, et le Pays de Galles, ne sont qu'un seul pays : le Royaume-Uni), a mobilisé les foules avec comme d'habitude une grosse ambiance. Il faut dire que le plateau valait le déplacement.

A l'arrivée, les Chinois ont atomisé tous leurs adversaires en raflant les trois premières places, la victoire revenant à Ma Lin (n°2 mondial) vainqueur en finale de Wang Hao (n°4) après avoir déjà explosé en demi-finale Wang Liqin, le n°1 mondial, champion olympique et champion du monde en titre... Seul le Bélarus Samsonov (n°5 mondial) a pu se hisser en demie et sauver un peu l'honneur de l'Europe.

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Et bravo à Super Copine, auteur d'un excelent 1 h 29' sur le semi-marathon Marseille-Cassis... Tin Pauline, va falloir que je m'accroche si je veux te suivre...