Un gros week-end

En ce 10 novembre, date un peu particulière pour moi depuis une paire d'années, c'est décidé, je m'y remets ! Gégé mon kiné m'ayant donné l'autorisation de recourir, je vais enfin pouvoir rechausser mes baskets... Il serait temps... Cela fait trop longtemps que je me cache derrière l'excuse d'une cuisse récalcitrante pour ne plus m'entraîner. Résultat, cette putain de balance est devenue très arrogante et je suis essouflé en montant dix marches... Ter-mi-né, ces prétextes à la noix... Le "j'ai pas le temps", le "j'ai mal à la cuissse", le "finalement j'irai demain, ... promis", ter-min-né ! Basta ! On reprend les choses en main...

Dimanche dernier se disputait le Marathon de New York. Deux de mes collègues, Anne et Céline, participaient à la fête. Les deux ont bouclé leur premier marathon. Bravo à elles. Bravo à elles d'être allé au bout de leur projet malgré des blessures de dernière minute qui faillirent tout faire capoter.

J'ai utilisé le terme de "fête". Il est sans aucun doute le plus approprié. J'ai eu la chance d'y participer à deux reprises. Une fois comme photographe à l'époque où je travaillais à Jogging International (j'avais effectué l'intégralité du parcours en roller afin d'être au coeur de la course), et une fois comme coureur. L'entrée sur la 1re avenue, sur Manhattan, à la sortie du Queensborough, reste mon plus grand souvenir de sportif. Plus fort encore que la montée du fameux Solarberg lors de l'Ironman de Roth. Sensation incroyable que cet instant ! Une ambiance hallucinante. Rien que pour ce moment, j'espère retourner un jour courir ce Marathon (pour mes 40 ans ?...).

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A part ça, après une petite période sans compet, les squasheurs français retrouvent le chemin des courts dès ce week-end à où se dispute l'US Open. Ce sera l'occasion pour Greg Gaultier d'inaugurer son nouveau statut de n°5 mondial. Thierry Lincou, actuellement n°3 planétaire, sera lui aussi de la partie. Manque de bol, Greg et Thierry devraient sauf accident de parcours, se retrouver dès les quarts de finale. Même si c'est l'assurance d'en avoir au moins un en demie, c'est regrettable puisque les deux ont le potentiel de l'emporter.

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Et c'est reparti pour le Football Féminin d'Issy-les-Moulineaux. Deux semaines sans match officiel, ça suffit... Gros samedi en perspective avec toutes les équipes à pied d'oeuvre. Un samedi qui commencera dès 11 heures du mat avec les 13 et les 16 ans et qui se terminera à 16 heures avec l'équipe A. En Division d'Honneur, les Chouettes recevront l'équipe 3 de Juvisy. Ce sera pour moi l'occasion de recroiser Sandrine Capy, gardienne de l'équipe de France il y a encore quelques mois et qui est désormais en charge des Juvisiennes. Toutes les informations (programme, classements...) sur le site du club (www.ffissy.net). Entre nous, ce serait sympa de cliquer sur le lien. On approche de la barre des 35 000 visites sur le site et ce serait sympa qu'on le dépasse le plus vite possible... Et en plus on y apprend beaucoup de choses  comme par exemple, dans la dernière news, la règle d'orthographe concernant le tiret entre le prénom et le nom dans l'écriture du nom d'un stade...

Un petit mot d'encouragement aussi pour ce samedi aux demoiselles du Val d'Orge qui affrontent Serris. Allez les filles, vous pouvez le faire ;)

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Quelle belle saison pour les cinéphiles. Les bons films sont en effet nombreux à l'affiche. Après "Ne le dis à personne", l'excellent film de Guillaume Canet (encore plus si on n'a pas lu le livre), "Last Kiss", ce fut de nouveau bonne pioche hier soir avec "Prête moi ta main". Pas la peine de trop m'étendre, c'est LE film à la mode en ce moment, LE film dont tout le monde parle au bureau, LE film qui est en train de tout exploser au box-office. Et il y a de quoi avec Alain Chabat qui confirme son grand talent et surtout une Charlotte Gainsbourg très surprenante dans un registre qui lui va à merveille. Plusieurs scènes et quelques répliques sont absolument irrésistibles. Les applaudissements à la fin de la projection furent d'ailleurs très nourris.

Et puis, même s'ils commencent un peu à dater, "Je vais bien, ne t'en fais pas", "Indigènes", "Little Miss Sunshine", "Le Diable s'habille en Prada" (ou si vous préférez "Il Diavolo veste Prada"), valent tous le détour et sont encore à l'affiche (enfin à Paris...).