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Roulez jeunesse !

Publié le 08 janvier 2007 par Pascal Boutreau

Tout d'abord, merci pour vos commentaires...

Il y a quelques jours, je me moquais d’une Mamzelle partie jouer au tennis en oubliant de prendre… sa raquette. Vendredi soir, j’ai fait au moins aussi bien en partant à la rando roller sans… mes rollers… Le temps de faire demi-tour en brûlant au passage quelques feux rouges (c’est pas bien je sais mais j’étais charrette) et me voilà finalement devant la gare Montparnasse avec au programme de la soirée 28km à travers Paris. Jolie petite perspective surtout en étant sortie de la piscine moins d’une heure avant et sans avoir eu le temps de manger quoi que ce soit. C’est nouveau, ça vient de sortir c’est l’aquarollerthon.

Pourquoi cette idée ? Eh bien pour le boulot… Si si. On m’a en effet demandé de réaliser un petit dossier de 4-5 pages sur la pratique du roller pour le prochain supplément L’Equipe féminine. Et comme j’aime bien savoir de quoi je parle, cette rando hebdomadaire tombait à pic.

La rando roller du vendredi soir, j’en avais déjà entendu parler… Essentiellement par des automobilistes coincés un vendredi à un carrefour et obligés d’attendre que le peloton finisse de passer. Il y a quelques années, le peloton comptait parfois plus 30 000 patineurs et chaque carrefour était bloqué près de 45’. Beaucoup moins de monde ce vendredi malgré une température plutôt clémente pour un début janvier.

Franchement c'est assez sympa et très bien organisé avec la présence de la police nationale avec sa brigade en roller (même si les flics passent surtout leur temps à draguer les jolies demoiselles (et vice-versa) qui sont assez nombreuses... :p... ). Le seul bémol c'est les arrêts super fréquents pour regrouper le peloton. En gros, on patine 10' puis on s'arrête 5' afin d'éviter que le peloton ne s'étire de trop. Idéal pour choper la crève... Mais cette rando permet une bonne séance de cardio (surtout dans les montées) tout en douceur, sans les chocs de la course à pied.

Si l’envie vous prend d’aller patiner dans l'une de ces randonnées, mieux vaut tout de même avoir un petit niveau de roller. Surtout pour la rando du vendredi soir où le niveau est relativement sérieux avec une allure soutenue, une distance respectable, des descentes, des zones pavées etc… (il paraît que c’est un peu plus cool le dimanche après-midi). Si vous ne savez pas vous arrêter sans vous accrocher à un poteau ou si ne vous savez pas réagir rapidement pour éviter un obstacle, sauter un trottoir ou changer rapidement de direction, allez prendre quelques cours pour acquérir ces bases. Et puis n’oubliez surtout pas de vous protéger avec en priorité des protège-poignets (80% des fractures).

Il existe des randos dans la plupart des grandes villes françaises. Le site de la fédé (www.ffrs.asso.fr) référencie une centaine de parcours avec fiches techniques et cartes. Le site www.rollerenligne.com (excellent site où vous trouverez plein de conseils) dresse également une liste des randos urbaines à travers la France. Plein de renseignements également sur www.pari-roller.com (pour la rando parisienne du vendredi soir) et sur www.rsi.asso.fr (pour les cours notamment et des conseils pratiques).

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Opération "Et ça continue encore et encore... c'est que le début d'accord d'accord"

Vendredi

Natation : 3000 m (1500 m souple ; 10x100 m rapide récup. : 20’’ ; 500 m souple)

Roller : 28 km

Et après tout ça un gros dodo car j'étais bien mort. Un petit ravitaillement n'aurait pas fait de mal... mais au moins je suis sûr d'être allé un peu piocher dans les lipides (et de côté-là, ça va, j'ai du stock...)

Samedi

Course à pied : 1 h  (jambes très lourdes)

Au départ j'avais prévu de m'installer sur le home-trainer pour pédaler le temps du 30km de ski de fond du Tour de Ski. Le tennis ayant débordé sur l'antenne d'Eurosport, seuls les 10 derniers km ont été retransmis... Trop court pour faire une bonne séance. Je me suis donc résolu à aller courir... Et qu'est-ce que j'en ai bavé...

Bilan S1 (pour faire comme Copsté) : 7 h 30

Lundi

Course à pied : 1 h (jambes super lourdes)

Photo : Triathlon CD de Noyon en 2005. Même si je ne suis pas très frais de chez frais, une façon de voir le boulot encore à faire pour retrouver à peu près cette allure et de prouver qu'il fut un temps où j'avais quand même un peu de muscles au niveau des jambes... Tin, mais ils sont passès où ???????? (Merci Mme Copsté pour la photo...)


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