En rouge et ... blanc

Pour commencer une grosse pensée pour Lulu la Tortue (ou plutôt Tutu la Tortue) qui va assurer comme une bête ce jeudi et ce vendredi. Simply the best... Ne l'oublie pas stp...

Comment ne pas revenir sur cette demi-finale de Coupe de la Ligue entre le Stade de Reims, mon club de coeur, et les Girondins de Bordeaux ? Trente ans après leur dernière finale de Coupe de France (en 1977 contre Saint-Etienne, la photo ci-dessous), les Rémois ne goûteront pas à nouveau aux joies d'une finale. Dommage. Mais ce n'est pas non plus la fin du monde.

Même s'il est aujourd'hui complètement chamboulé, le Stade Auguste-Delaune me rappelle tant de souvenirs ! Le premier match auquel j'ai assisté, ce doit être un Reims - Saint-Etienne. Je devais avoir à peine dix ans. Le seul souvenir que j'ai de ce match : une baffe de mon père pour avoir encourager Rocheteau... un Stéphanois. Puis Reims est descendu en D2 (en 1979). Mais quand on est gamin, on se fout que ce ne soit "que" de la D2.

Quand on est habitué à jouer sur des terrains tout pourris en poussins, benjamins ou minimes (les catégories 13 ans ou 15 ans n'existaient pas encore), le simple fait de se rendre dans un stade si grand représentait déjà quelque chose d'assez exceptionnel, un moment rare que j'attendais plusieurs jours à l'avance. Le scénario était toujours le même. On se garait de l'autre côté du canal pour pouvoir repartir plus vite. Dix minutes à pied pour rejoindre la Chaussée Bocquaine, un arrêt à la baraque à frites pour moi (à la buvette pour ceux qui m'amenaient), puis direction la tribune pesage ou mieux encore, la tribune Méano, celle où l'on était tout en haut. Un vertige de plus.

Aujourd'hui encore, maintenant que j'ai eu la chance d'assister à des dizaines de matches de haut niveau, que j'ai l'opportunité d'aller me balader sur la pelouse avant le match ou de rentrer dans les vestiaires après, j'essaie de ne jamais oublier ça et surtout de ne jamais jouer les "blasés" comme j'en vois souvent. Quand je vois des gamins derrière les grillages avec les yeux grands ouverts pour ne rien manquer du spectacle, je me dis parfois que je devais ressembler à ça. Mes idoles s'appellaient Pierre Lechantre, Frédéric Laffont (un super gaucher), François Calderaro, Jean-Pierre Bertolino ou encore Ivo Basay, un Chilien. Evidemment pas des stars interplanétaires, mais mes stars à moi... et ça, c'était déjà beaucoup. Réussir à avoir un autographe de ces stars représentait tellement. Même si quelques années plus tard, on allait sûrement le jeter sans regrets, on en était fier de ce bout de papier avec cette signature qu'on ramenait à l'école pour le montrer à tout le monde avec le secret espoir de susciter quelques jalousies dans la cour de récré.

Aujourd'hui les Burle, Féret, Fauré, Barbier ou autres Tourenne, que nous les "grands" traitons le plus souvent, presque péjorativement, de "simples joueurs de Ligue 2", font sûrement rêver des petiots de Louvois, Cernay, Athis, Ay, Tours,.. tous ces petits bleds autour de Reims où chaque soir de match on s'organise pour se rendre "au Stade", comme on dit. J'espère juste que ces joueurs ont conscience de ça... et des devoirs que ça implique.

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Pour rester dans le thème, et puisqu'on est jamais mieux servi que par soi-même, un petit peu de pub pour un de mes livres "Stade de Reims, une histoire sans fin", coécrit avec Tony Verbicaro, ouvrage qui retrace en près de 400 pages, l'histoire de ce grand club. A la publication de ce livre, j'avais été très fier de faire rejaillir dans les yeux des anciens quelques beaux souvenirs de leur jeunesse quand eux aussi vibraient aux exploits des Kopa, Fontaine, Piantoni et autres Vincent, Batteux ou Jonquet... Je crois qu'il ne reste pas beaucoup de livres mais au cas où, il est toujours en vente sur le site de la FNAC (lien ICI).

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Opération "Motivé motivé"

Lundi

Course à pied : 1 h 2' (environ 12 km)

Petite séance tranquille en galante compagnie. Grâce à la coopération de la balance, les chronos commencent à descendre. Trois minutes de gagnées déjà sur le même parcours. Tout ça est très encourageant. 

Mardi

Natation : 3200 m (3 x(100 m rattrapé, 100 m battements) ; 6x 400 m (1 amplitude, 2 pull , 2 plaquettes , 1 vitesse max ; récup. : 1') ; 200 m souple)

Histoire de pas trop manquer du match de foot de Reims, arrivée un peu plus tôt pour prendre un peu d'avance sur la séance. Mais obligation de nager avec le public et donc de slalomer entre les brasseurs et les grosses madames qui occupent toute la ligne. Une vraie galère. Mais une fois rapatrié dans la ligne d'eau du club à 20 heures, une très bonne séance avec l'air de rien des sensations qui commencent à revenir et surtout le plaisir de sentir à nouveau les petits muscles travailler à peu près efficacement. Pour preuve, 25'' de mieux sur un 400m par rapport à il y a 10 jours... A ce rythme, Michael Phelps a du souci à se faire...

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Un peu de musique comme il est désormais de coutume en ce début d'année 2007. En fin connaisseur, Philippell sera sans doute d'accord avec moi sur la proposition de ce clip de Jewell et le titre de son dernier album "Alice in wonderland".