Alors comme ça les clubs français ont décidé de boycotter la prochaine Coupe d'Europe de rugby. A la Une du journal ce jeudi matin on peut même lire "Le boycott français secoue l'Europe". Ah ben dis donc.... ça m'avait échappé ça... Moi qui croyais, sans doute bêtement, que l'Europe c'était 50 pays... Même si on se contente des pays membres de l'Union Européenne (une immense supercherie selon moi mais c'est un autre débat), a priori, on arrive à 27 pays membres depuis le 1er janvier.
L'importance donnée au boycott du rugby me semble donc quelque peu exagérée... La Coupe d'Europe de rugby se résume en effet à quatre pays (France, Royaume-Uni, Irlande, Italie) puisque je vous rappelle quand même que l'Ecosse et le Pays de Galles ne sont que des régions du Royaume-Uni et non des pays... On est donc loin des 50 pays...
Même en France, le rugby demeure un sport régional. A l'exception bien sûr de Paris et du phénomène Stade français. Le club de la capitale va en effet au-delà du sport. Le président Max Guazzini a réussi à en faire un spectacle capable de remplir le Stade de France. Respect d'ailleurs à ce monsieur qui réussit à attirer 80 000 personnes au Stade et à les faire repartir heureux après deux heures de fête et, presque accessoirement, un match de rugby. Le côté paillettes du club parisien (calendriers, maillots roses, chansons...) a aussi séduit un public de "décideurs", notamment dans les médias, pour qui le rugby est devenu le sport tendance. Des décideurs qui voudraient en faire le sport français n°2 derrière l'intouchable football...
Mais Paris n'est pas la France... La partie nord de la France reste le plus souvent hermétique au rugby de haut niveau. Et puis combien de sports disputent des rencontres de Championnat national le même jour que des matches internationaux privant les meilleurs clubs de parfois la moitié de leur équipe ? Imaginez si l'équipe de France devait jouer un match le même jour qu'un match de l'équipe de France ? Aulas accepterait-il de jouer contre Rennes ou le Paris-SG sans Wiltord, Malouda, Abidal, Coupet, Réveillère, Clerc, etc... ? Enfin, combien de personnes dans la rue sont capables de citer les trois premiers du Championnat de France ou ne serait-ce que trois noms de joueurs actuels de l'équipe de France ?
Même au niveau mondial, à peine peut-on rajouter cinq ou six pays à la très courte liste des pays européens de rugby : Nouvelle-Zélande, Australie (où le rugby à 13 est d'ailleurs bien plus populaire que le rugby à 15), l'Afrique du Sud, l'Argentine et à la limite quelques îles perdues du Pacifique. A part ça, niente, nothing, nada, nichts, kedalle...
Et avec tout ça on voudrait faire passer le rugby pour un "grand sport"...
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Un peu de nouvelles du squash (merci Gilles pour le calendrier) avec le tournoi de Chicago qui se dispute cette semaine. Nos deux frenchies vedettes sont de sortie. Pour une fois Thierry Lincou (n°4 mondial) et Greg Gaultier (n°3) ne sont pas dans la même partie de tableau. Greg dispose d'un tableau a priori sans trop d'embûches jusqu'en demie où il devrait retrouver l'Egyptien Amr Shabana, le n°1 planétaire. Sur le papier, c'est en revanche un peu plus corsé pour Titi avec un deuxième tour piège et sans doute un quart de finale face à Ramy Ashour, la perle égyptienne qui explose tout sur son passage actuellement. Allez les tits gars... May the Frog Power be with you.
Toutes les infos sur www.sitesquash.com
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Opération "Running in the wind"
Mercredi
Repos bicoz douleur assez inexplicable du côté du fessier.
Jeudi
Course à pied : 1 h 15' séance de piste
30' échauffement puis quelques montées d'escaliers avec éducatifs pour bien exploser les cuisses puis 5 x 800 m (comme le ridicule ne tue pas, j'ose mettre mes temps bien pourris (mais je rappelle que je suis gros et que je n'ai jamais été livré en fibres rapides...) 3'42'' ; 3'41'' ; 3'41'' ; 3'40'' ; 3'37'' (mon premier surnom au club était le Métronome... on comprend pourquoi...) puis 5' de footing pour décrasser.
Bonne séance dans le vent qui confirme le retour progressif du tonus musculaire. Inscription dans la foulée pour les Foulées de Vincennes, un 10 bornes le 4 février.
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Un petit peu de musique comme d'habitude. Pour aujourd'hui, une page nostalgie avec Texas et la charmante Sharleen Spiteri. Texas fut l'un de mes groupes préférés il y a quelques années. Je ne le manquais jamais quand il passait à Paris notamment du côté de Bercy.