Un journal... comment ça marche ?

Quand ça va mal... ça va mal... Dimanche noir pour le squash français. En quarts de finale de l'open de Chicago, Greg Gaultier (n°3 mondial) s'est fait taper en cinq jeux tandis que Titi Lincou (n°4) n'a pas pesé bien lourd face à Ramy Ashour (n°6), la perle égyptienne de 19 ans qui explose tout sur son passage depuis quelques mois. Renan Lavigne, le n°3 français (29e mondial) était pour sa part en finale de l'Open de Vancouver et s'est lui aussi incliné, en quatre jeux, face au Canadien Razik (n°26).

Comme ça fait un moment que je ne vous en ai pas parlé, voilà un peu de hockey sur gazon... féminin of course. La semaine dernière se disputait en Argentine le Trophée des champions, rendez-vous prestigieux des meilleures nations de la discipline. Déjà sacrées championnes du monde en 2006, les Néerlandaises se sont une nouvelle fois imposées en battant en finale (1-0) les Argentines de la magnifique Luciana Aymar (bon ça c'est pour te faire plaisir Mam'zelle...).

En France, le Championnat en salle a débuté. En Elite, débuts difficiles ce week-end pour le Mérignac de Miss Julie qui n'a pu enregistrer le moindre succès. Cambrai, cher au coeur de Mam'zelle Peg et champion en titre depuis près de dix ans, a connu un début timide, concédant notamment un nul face à Abbeville (Peg, va falloir que tu reprennes du service...). En Nationale 1 , gros parcours du Montrouge de Miss Delphine vainqueur de ses 3 matches. Prochain tour les 3 et 4 février au Stade Français, rue du Commandant Guilbaut (Porte de Saint-Cloud).

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La grosse journée de travail de samedi (cf news précédente) m'a donné l'idée de vous expliquer un peu comment se créé un journal.

A L'Equipe, la rédaction est divisée en plusieurs rubriques. Le football bien sûr avec 35 journaliste titulaires qui ne se consacrent qu'au foot, le rugby, le tennis (qui gère aussi le golf), le cyclisme, le "BHV" (basket, hand, volley mais aussi hockey sur glace et sports US), l'auto-moto-bateaux (avec aussi les disciplines d'air comme le parachutisme ou de mer comme le surf et enfin de montagne), l'athlétisme, le "tous sports" (institutions, dopage, page prolongation), le Groupe olympique (ça c'est le mien où on s'occupe des "gros" sports olympiques comme la natation, l'escrime, le judo, le ski, le canoë, l'aviron, l'équitation, le biathlon, le patinage, la gym, la boxe...) et l'omnisports (en gros les "petits sports" mais qui héberge parfois dans son espace les "gros sports" en cas de petite actualité).

Donc, tous les matins, à 11 h 30 (15 heures le week-end), un responsable par rubrique se tape la conf de rédaction où sont également présents des représentants de l'infographie, de l'iconographie, du secrétariat de rédaction et bien entendu de la rédaction en chef. On y débriefe le journal du jour (c'est parfois chaud...) et on y parle du journal du lendemain (déjà évoqué dans une conf de rédac nommée J-2 qui se déroule tous les jours à 17 heures). Chaque responsable y défend ses sujets pour essayer de récuperer un peu de place sachant qu'au préalable chaque rubrique à fait passer ses souhaits à la rédaction en chef. Une fois la conf terminée, les grands chefs, qui disposent également du planning des pubs achetées par les annonceurs, affinent le journal et, vers 13 heures, chaque rubrique est fixée sur la place octroyée pour ses sports (souvent moins que ce qu'on a demandé mais tout le monde ne peut pas être servi sinon on ferait des journaux de 40 pages, or le papier ça coûte cher et la pagination n'est pas toujours extensible). Dans chaque rubrique, on appelle alors les envoyés spéciaux ou les correspondants et on se répartit le boulot, on place nos sports dans nos pages, on choisit les photos, on relit les papiers, on les corrige ou on les coupe si nécessaire etc. Et roulez jeunesse.

Evidemment tout cela est sujet à des modifications au fil de la journée en fonction de l'actualité. Samedi par exemple, les résultats des skieurs ont engendré de gros bouleversements avec davantage de place pour la neige au fur et à mesure des podiums tricolores et la décision de faire la Une et l'ouverture du journal avec les disciplines de neige. Et si Lyon ou Marseille avait été éliminés en Coupe de France dans la soirée, eh bien on aurait encore tout changé. Cette petite montée d'adrénaline quand l'actu devient folle et qu'il faut vite réagir et s'adapter est la partie un peu excitante de ce taf. Le journal boucle autour de 23 h 30 - 23 h 45 (corrections possibles sur l'édition parisienne un peu plus tard) et les premiers journaux sortent des rotatives vers 1 h du mat. 

Voilà la mécanique bien huilée (même s'il y a parfois des tits ratés) qui vous amène le journal tous les matins dans les kiosques. On se demande parfois comment tout ça arrive à fonctionner, mais ça marche...

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Opération "Allo... les jambes ? "

Lundi

Course à pied : 1 h

Séance pourrie de chez pourrie avec un premier quart d'heure affligeant, honteux, ridicule, désespérant, humiliant. A oublier au plus vite...

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On revient aux valeurs sûres avec Robbie Williams. Je vous conseille le DVD de son concert à Knebworth. ça doit quand même être sacrément kiffant de se produire sur une scène devant des millers de personnes (375 000 fans pour ce concert) venues pour vous et qui reprennent vos chansons....