Concours complet

Parmi les rendez-vous majeurs à suivre dans les mois à venir et mentionnés dans la news précédente, j'ai oublié de mentionner le CIC*** de Fontainebleau, manche de Coupe du monde de Concours complet. L'événement se disputera du 22 au 25 mars sur le Grand-Parquet. Spectacle assuré avec cette discipline où les couples enchaînent dressage, cross et saut d'obstacles.

L'épreuve bellifontaine sera l'occasion d'apprécier quelqu'uns des meilleurs cavaliers mondiaux dans une discipline où la France est tout de même championne olympique par équipes.

Pour illustrer cette news et en attendant d'y revenir au moment de la compet, je vous propose une petite interview de Nicolas Touzaint, le leader tricolore. Interview extraite du dossier de presse.

Qu'est-ce qui vous grise dans cette discipline ?

Nicolas Touzaint : A l’origine, j’aime autant le saut d’obstacles que le concours complet. Avec mes résultats, un certain nombre d'opportunités se sont présentées dans le concours complet. C'est ainsi que je m’y suis investi à 100%.

Le saut d’obstacles et le concours complet sont deux disciplines très différentes…

N.T. : Certes, mais l'une comme l'autre sont des disciplines olympiques très pointues. On ne peut pas les comparer. Ce n'est absolument pas la même équitation ni les mêmes chevaux que ce soit au niveau de leurs morphologies, des qualités recherchées, du travail demandé… tout diffère.

Techniquement, quelles sont les qualités requises en concours complet ?

N.T. : Nous nous devons d'être bons dans les trois épreuves. Etre capables d'exécuter une reprise de dressage en constante évolution. Evidemment ce n'est pas une Kür, mais les figures et les mouvements demandés sont de plus en plus compliqués. Parcourir l'épreuve de cross à une vitesse de 570 mètres/minute, tout en franchissant des obstacles naturels, nécessite un cheval avec de la franchise, de la galopade et une bonne résistance. Quant aux combinaisons, lignes et autres courbes du parcours de saut d’obstacles, d'une hauteur 1,30m, elles ne cessent d'évoluer. Pas facile de terminer ces trois jours avec le même cheval en cumulant le moins de fautes possible ! D'autant qu'après l'épreuve de cross, les chevaux sont ouverts, beaucoup plus répandus dans le galop…

Sur les trois épreuves à courir, la victoire se joue à quel moment ?

N.T. : Si nous ne sommes pas au top sur les trois jours, dans les dix premiers dès le dressage, sans pénalité après le cross et comptabilisant au maximum 4 points pour une barre de tombée sur le CSO… impossible de décrocher la victoire. Il y a dix ou quinze ans, nous pouvions être 35e à la suite du dressage et monter sur une marche du podium. Le cross était vraiment décisif. Aujourd'hui les épreuves sont de plus en plus pointues, les difficultés augmentent, les chevaux et les cavaliers de plus en plus performants.

Fontainebleau est un terrain que vous connaissez bien, qu'en pensez-vous ?

N.T. : L'an dernier, les cavaliers avaient trouvé l'épreuve du cross trop dure pour un début de saison. Il faut dire que, juste avant, certains chevaux n’avaient couru qu’une seule compétition, d’autres aucune. Certes, le concours n'était pas évident, mais les difficultés étaient bien dosées. Le chouchou français de l’Etape 7 D'ailleurs, il y eu très peu d'incidents. Notons aussi les efforts faits sur le sol, les tracés… Fontainebleau n'a pas à rougir. Cette compétition est digne d'une étape de Coupe du Monde !

Une épreuve Etape Coupe du Monde et un concours international lambda s'abordent-t-ils de la même manière ?

N.T. : C'est surtout la concurrence et le format qui diffèrent. Une Coupe du Monde se court sur un CIC***. La plupart des compétitions, dont celles comptant pour les Championnats, sont des CCI***. Sur un CIC, la distance du parcours du cross est plus courte, environ 2 000 mètres en moins. Le nombre d'efforts, lui, reste le même. C'est pourquoi le chronomètre est souvent difficile à réaliser. Les mouvements et les figures demandés lors de la reprise de dressage ne s'enchaînent pas dans le même ordre. Le CSO est peut-être plus délicat et les obstacles légèrement plus hauts. Pour finir, ces étapes permettent d'engranger des points pour disputer la finale.

Y a-t-il une tactique pour s'assurer la qualification ?

N.T. : L'important est d'être régulier dans ses résultats tout au long de la saison. Et cela, dès la première étape pour certains, celle de Fontainebleau. Un bon classement permet d’aborder la suite des événements de manière beaucoup plus sereine.

Quels sont vos objectifs ?

N.T. : J'en ai plusieurs. L'objectif majeur reste le Championnat d'Europe. J'ai trois voire quatre chevaux pour y parvenir. J'aimerais également disputer le CCI**** de Badminton (GB). Enfin, la Finale Coupe du Monde même si ce rendez-vous ne se disputera pas cette année.

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Opération Ironman

Jeudi

Course à pied : 1 h 15' (séance de fractionné avec entre autres réjouissances 12 x 400 m)

Le but était d'être régulier sur les 400. Objectif atteint avec : 1'43'' ; 1'41'' ; 1'40'' ; 1'40'' ; 1'40'' ; 1'40'' ; 1'42'' ; 1'42'' ; 1'41'' ; 1'42'' ; 1'40'' ; 1'40''. Merci de ne pas rire de ces chronos... Je suis bien conscient que c'est nul mais je fais ce que je peux...

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Un peu de musique pour finir avec Anaïs, qui hait les couples (comme moi), très en vogue actuellement, et un deuxième clip nostalgie de Dana Dawson, spéciale dédicace...