Fernando Alonso, écoeuré et en colère, dénonce un coup monté en faveur des pilotes Mclaren. D’autres personnalités chez Ferrari aussi se sont mis les foudres de la FIA à dos avec leur franc parler. Alonso est jaloux car grâce à cette infraction, sanctionnée par la FIA, Hamilton est parvenu à décrocher la deuxième position alors que l’espagnol terminera seulement 9e. Dans le passé, en particulier sous le règne de Max Mosley, les déclarations injustifiées de Fernando Alonso auraient été réprimandées, aujourd’hui des sources de la FIA ont indiqué ne pas réellement envisager d’action disciplinaire à l'encontre de Ferrari ou d’Alonso. Toutefois, The Guardian a ensuite indiqué qu’"un certain nombre" d'officiels de la FIA sont effectivement «connus pour ne pas apprécier les coups d’éclats perpétuels de Ferrari et seraient a priori très en colère. Sans se décourager, le président de Ferrari Luca di Montezemolo a également crié au scandale, allant même jusqu’à dire à l'issue de la course que celle-ci fut «non représentative» et les «événements» sont très graves et inacceptables. Sur les 12 équipes, il n’y en a qu’une qui crie au scandale, à la tricherie et au favoritisme. Comme toujours c’est Ferrari contre Mclaren, Alonso contre Hamilton… Si on revient un tout petit peu en arrière, on s’aperçoit que la guéguerre entre les rouges et les gris ne datent pas d’hier. L’un des derniers scandales en date, l’affaire d’espionnage entre Ferrari et Mclaren, où rappelez-vous Fernando Alonso, chez Mclaren était directement impliqué puisqu’il fut l’un des premiers avec Pedro De La Rosa à examiner les plans de la monoplace Ferrari. A cette époque, l’amertume entre l’espagnol et l’anglais Hamilton était telle, que le double champion du monde n’avait pas réellement partagé ses précieuses informations volées… Autre scandale en F1, le crash de Singapour 2009 où Flavio Briatore, Pat Symonds et Nelson Piquet avait prémédité un accident afin que Fernando Alonso puisse s’offrir une victoire… Deux gros scandales ses dernières années où Fernando Alonso est directement impliqué et pourtant il n’a jamais reçu aucune sanction. Lewis Hamilton quant à lui a commis une erreur, qu’il croyait d’ailleurs juste et a été sanctionné. Il a reçu une pénalité à chacun de ses actes répréhensibles réalisés en piste ! Ces deux hommes sont donc connus pour ne pas s’apprécier. Alonso a d’ailleurs précisé que si il devait être de nouveau coéquipier d’Hamilton, il refuserait alors que le britannique serait près à recommencer… Sabrina Beaudoin |