Sans chercher à mettre en cause le principe de la protection sociale fondé sur la solidarité nationale, les assureurs en ont souligné ses faiblesses et se montrent disponibles pour en apporter les compléments de plus en plus indispensables dans chacun des trois domaines que sont la santé, la retraite et depuis quelques années la dépendance.
Dans le domaine de la santé, si certains se sentent étroit dans le carcan des contrats solidaires, leur revendication de toujours est de prendre une part active dans la mise oeuvre de l’assurance-maladie et de sortir de leur position de payeur aveugle, bien que les filières de soins misent en place par certains assureurs leur permettent d’en émerger dans des domaines délaissés par l’assurance-maladie publique comme l’optique et le dentaire.
Le financement de la retraite et de la dépendance sont liés, dans la mesure où un retraité sur deux aura besoin,en fin de vie, d’un complément de ressources pour faire face aux dépenses engendrés par un état de dépendance plus ou moins affirmé et c’est finalement l’assurance vie classique qui reste la formule la plus appropriée, de par sa souplesse et de ses possibilités de désépargne.