L'aurore morfondue pliée robe noire
Sur la Seine glacée qui terre son écueil
Et le triste Paris pleurait de désespoir
Paupières endormies sur le morne linceul
Dont la larme coulée, quand le soleil est mort
Engorgé de noirceur le ciel est décharné
Des filaments de feu que la nuit dévore
Quand mes yeux sont scellés d'une prison d'acier
L'aphasie des couleurs,des nacres vermeilles
Fulminent sous la cendre, étoiles qui meurent
Dont la danse macabre demeure en éveil
Libérant le crachin d'un sinistre malheur