Le pire serait de ne rien faire. Les leçons doivent être tirées et les responsabilités assumées.
Le Président du SMTC doit démissionner. Une commission chargée de dissoudre l’établissement public et d’organiser la reprise de la compétence transport par Clermont-Co doit être mise en place. Elle aura également en charge la gestion du recouvrement des sommes indûment versées au groupement Lhor. Le contentieux s’élèverait à plus de 20 M€ ! Il repose sur les nombreux marchés complémentaires passés après attribution du marché initial. Ceci est formellement interdit par le Code des Marchés Publics.
A terme, quelques pistes de réflexion : => Il conviendrait de redéfinir un périmètre des transports urbains qui réponde à la configuration du Grand Clermont. Composé de 107 communes, comprenant 10 intercommunalités, ce territoire s’étend de Riom à Issoire et de Billom à Volvic ; il concerne environ 400 000 habitants (près de 66% de la population du Puy-de-Dôme).
Le nouveau PTU devra s’harmoniser avec le plan de transport Départemental et le plan de transport ferroviaire.
Une enquête ménage et « origine – destinations » sera diligentée.
Une nouvelle autorité organisatrice des transports (AOT) verra le jour. Ainsi que de nouveaux financements.
A terme sera créé le titre unique de transport.
=> Sur Clermont même, une réflexion sur la future ligne B en site propre s’impose. Une ligne de bus serait évaluée par les spécialistes à moins de 50 M€. Un tramway à plus de 150 M€. Jean-Louis Borloo, Ministre de l’écologie et des transports a donné son accord pour la réalisation d’une deuxième ligne de tramway à Clermont, à condition que les études démarrent entre 2011 et 2012. Il y a peut-être d’autres pistes à explorer. Je pense notamment au concept Tram-Train qui compte tenu de la configuration de la voie ferrée qui traverse Clermont, pourrait se prêter à ce genre de concept.