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L’exemple polonais

Publié le 28 juin 2010 par Lecriducontribuable

La Pologne avait été le seul pays d’Europe à enregistrer une croissance de son PIB en 2009, grâce à un refus de toute politique keynésienne et au contrôle des dépenses publiques. Selon les chiffres de l’agence nationale de statistiques, le PIB polonais a crû de 1,7% en 2009.

Pour le ministre polonais des Finances, Jan Vincent-Rostowski (ou Jacek Rostowski), c’est l’absence de politique de relance et les économies faites par l’Etat polonais qui ont assuré cette croissance. Voici ce qu’il déclarait, en 2009 :

« Nous allons être le seul pays en Europe à enregistrer en 2009 une croissance économique. Cela montre que nous avons eu raison de ne pas changer d’un iota notre stratégie. Malgré les énormes pressions que nous avons subies de l’opposition, de notre président et de nombreux économistes, nous avons toujours cru aux bienfaits de la libre économie et nous avons refusé de mettre en place un programme de relance. Aucun autre pays n’aurait d’ailleurs dû adopter de telles mesures. Nous avons même fait tout le contraire en introduisant, au début de l’année, un plan d’économies représentant 1 % du PIB. Nous allons malgré cela finir l’année avec un déficit budgétaire de 6,5 %. L’an prochain, nous tablons sur un chiffre proche de 7 %. Imaginez le taux que nous aurions atteint avec un plan de relance…

Le véritable problème dans une économie en pleine croissance est la tendance des gouvernants à inventer de nouvelles dépenses. Pour limiter certains excès, nous souhaiterions que chaque nouvelle loi contienne une clause qui détaille, année par année, les dépenses qu’elle va engendrer sur dix ans. »

Confirmation du bien fondé de cette politique, le FMI prévoit pour 2010 une croissance forte de 2,75% pour le pays.

La dette publique de la Pologne ne dépassera pas 53% de son Produit intérieur brut en 2010 et 55% dans les prochaines années, a indiqué par ailleurs le 19 mars le ministre des Finances, Jan Rostowski : « Nous sommes sûrs que le ratio de la dette sur le PIB ne dépassera pas 53% cette année et nous ne prévoyons pas de dépasser le deuxième seuil d’alerte, qui est de 55%, dans les prochaines années ».


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