Nous étions invités hier à manger un agneau de Sisteron p...

Nous étions invités hier à manger un agneau de Sisteron plus quelques amuse-gueules (merguez, poulet, …) et, comme d’habitude, je me suis retrouvé au grill.

Du fait de la difficulté de trouver un tourne-broche pour un agneau entier, l’inviteur, éminent conseiller municipal de l’opposition niçoise, avait fait désosser et découper la pauvre bête par le boucher. Il faut dire que nous dépassions la trentaine de convives.

Je me suis donc borné à faire mariner tout ça (hors les merguez) quelques heures dans un mélange d’herbes de provences (des vraies, directement cueillies dans le jardin: romarin, thym, pebre d’ail, origan), sel, poivre, cumin en poudre et huile d’olive avant de griller tout ça sur un énorme grill pour lequel l’ami Jean-Marc avait préparé un monceau de braise.

Je passe sur la suée provoquée par la chaleur du feu, en cette déjà chaude journée d’été. Le charbon de bois est fourbe, la graisse des aliments, fondant, déclenche de subites flambées capables de rapidement carboniser la meilleure viande. J’étais donc constamment obligé, trempant mes mains dans un seau d’eau à mes pieds, d’asperger ces flammes pour les éteindre et laisser la chaleur seule, remplir son office. Le cubitainer de rosé frais a très rapidement été épuisé car j’étais entouré d’une horde de spectateurs-supporters que m’aurait envié l’équipe de France de foot et auxquels ma suée donnait soif.

Bref un excellent repas de midi qui m’a permis de constater que l’agneau de Sisteron menait, en fin de repas, à une irrépressible envie de sieste. A moins que ce ne soit la fumée ou le fait d’avoir été obligé de tremper constamment mes mains dans l’eau.

- Comme un lundi, les revues de blogs d’Olivier et d’Armando.

- Les affaires d’E. Woerth ne s’arrangent pas. Le Monde . Ah, le mélange des genres..! Voir aussi l’article de Bakchich.

- “L’actualité de la crise: coup double !”. Blog de P. Jorion.