Comment préserver son e-réputation ?

Publié le 27 juin 2010 par Uneblondedanslaville

Vous le savez, en ce moment, je tente par tous les moyens de faires des infidélités de façon définitive à mon cher époux Oualter.

Et c’est bien pour éviter tout litige avec l’avocat qui pourrait régler notre divorce que j’ai arrêté de dire du mal de lui par ici (Oualter je t’aime toujours, c’est juste que tu ne me regardes plus comme avant et que je ne m’épanouis plus dans mon couple. Parfois il vaut mieux divorcer que d’en arriver à se disputer devant les enfants. C’est uniquement pour eux que je fais ça. Et puis pour toi aussi)

Bref.

Donc pour quitter proprement mon époux sans en arriver à la répudiation avec un gros chèque (bon, maintenant, s’il le souhaitait je serai pas contre mais j’ai comme dans l’idée que ça peut prendre beaucoup de temps à germer dans son crâne, l’idée en question), j’ai refait mes CV et j’ai postulé à quelques offres (enfin, celles pour lesquelles on ne me propose pas 15 K€ annuels brut, faut pas déconner non plus)

Et ce qui devait arriver arriva : un jour on m’a appelée pour un job de ouèbe marketeuse de choc pour une boite. Ils voulaient surveiller leur réputation sur le net et la soigner aux petits oignons, genre se faire mousser par tous les orifices sur la toile. Moi, en toute bonne foi, je leur avais dit que j’étais la personne idéale pour ça.

Ces cons, ils m’ont crue. Enfin, c’est ce qu’ils ont prétendu quand ils m’ont téléphonée pour un entretien, quoi.

Arrive donc le jour fameux de l’entretien pour ce poste dans la boite que nous appellerons… mmmmh… j’hésite. BackInstruction (j’ai changé le nom de la boite, hein, mais de toute façon, personne ne la connaît)

Le matin, ça ne partait pas très bien. Alerte au colis piégé, trafic interrompu sur ma ligne, la seule reliant oualterland. Sauf à prendre le bus, je veux dire.

J’ai donc perdu une heure et demie en trajet pour rejoindre ma grande et belle famille.

Dans ma tête, cent fois, j’ai eu envie de rebrousser chemin pour rentrer chez moi. En fille vachement sérieuse je me suis dit « nan, tu peux pas sécher le boulot aujourd’hui, tu as laissé toutes tes notes et ton CV imprimé pour ton entretien dans ton bureau, ça craint »

Le malin a bien voulu tester ma vilénie en me soufflant à l’oreille de pernicieux « c’est pas grave, appelle-les et annule avec un prétexte bidon », « de toute façon, tu as la trouille de passer cet entretien, ça fait longtemps que tu ne t’es pas pliée à cet exercice » et autres « de toute façon tu es super tendue avec tous ces problèmes de transports, tu n’es pas dans les conditions pour les rencontrer »

J’ai été forte.

J’ai écouté ma conscience professionnelle et puis refusé d’entendre la voix du malin.

Une fois au bureau, je checke mes mails (persos) par acquis de conscience (un pressentiment sans doute) ne vois rien, me prépare. 15h30 je quitte le bureau, check le BB : pas d'appel, pas de mail important, d’autres pour le blog tombent, je suis sérieuse, je les lis pas, non non, le trajet sera consacré à réviser mon cv, l'annonce et les notes.

16h00 boulevard Haussmann, je me dis que même si le poste est surdimensionné pour mon profil, ce serait bien de bosser là. Ligne directe tous les jours, 30 minutes pas plus de trajet, le pied (on se motive comme on peut)

To be continued…