L’Edito : Low actually

Publié le 27 juin 2010 par Levestiaire @levestiaire_net

 

Le Vestiaire aurait pu plaisanter sur le palmarès de Thomas Voeckler de nouveau champion de France, sa 22ème victoire déjà en 9 ans de carrière dont le tour du Poitou et une étape sur la Grande Boucle. Mais nous aurions alors occulté les cent autres qu’il aurait mérité si Hein Verbruggen et Jean-Marie Leblanc avaient accepté de les valider.

Le Vestiaire aurait aussi pu se gausser du retour en 11″39 de Christine Arron. Mais nous aurions alors occulté qu’elle est toujours la plus grande sprinteuse de l’histoire mais qu’elle ne le sera jamais vraiment et pas qu’à cause de Stéphane Caristan.

Le Vestiaire aurait aussi pu faire une analyse de la branlée de Buenos Aires, en expliquant pourquoi Marc Lièvremont n’est pas l’homme de la situation. Mais nous serions alors obligé de rappeler une fois de plus que Jo Maso non plus mais que tout le monde s’en fout.

Le Vestiaire aurait pu raconter le Grand Prix de Formule 1 mais nous serions alors obligé de négliger les yeux bouleversés de Franck Lampard qui comprend que son but ne sera jamais validé. Le Vestiaire aurait même pu se moquer du but d’Higuain, des défenses catastrophiques qui peuplaient ces huitièmes de finale ou analyser le niveau des uns et des autres. Mais nous aurions alors dû faire semblant qu’il y ait eu des matches aujourd’hui, que leur résultat ait eu un sens.

Il n’y a rien à dire. On a autorisé Laurent Brochard à devenir champion du monde à San Sebastian malgré un joli taux d’hématocrite, on vient d’ autoriser 11 joueurs et 11 joueurs à rentrer chez eux sans être certains d’avoir vraiment été éliminés de la Coupe du monde.