Olé olé! Dernier Inrocks Indie Club de la saison, avant un déménagement vers la Flèche d'Or (snif ! la Maroquinerie c'était ma seconde maison.)
A l'affiche ce mois-ci : Les nord-irlandais d'Ash, Alberta Cross et James Yuill !
Cette date fût le report du concert initialement prévu au Point Éphémère en Mai, dont les raisons de l'annulation me sont toujours inconnues...
James Yuill (UK)
Revoila James Yuill, 6 mois après l'avoir vu à la soirée Noël de la Coopé.
Et bien, malgré une salle quasiment vide, je trouve toujours sympa ce qu'il fait en solo, c'est toujours aussi électro big-beat. Il faisait même passer ses séquences sur un rétroprojecteur, histoire de mettre un peu d'ambiance à son set.
Rien d'innovant en soit, mais c'était pas mauvais non plus.
Alberta Cross (UK)
Alberta Cross est un groupe basé à New-York d'origine anglaise, et ça se sent !
J'ai trouvé leur set ennuyeux, ça veut faire de la musique indie américaine mais la sauce prend pas chez moi, la fatigue du boulot peut-être.
Y'avais même du piano, je suis sencé aimer mais il était totalement inaudible et donc inutile. Désolé pour les fans du groupe
Ash (UK)
La salle était toujours à moitié vide lors de l'entrée sur scène d'Ash, la première date depuis 2001 m'a t-on dit ! J'ai jamais vu la Maroquinerie aussi vide et je trouve ça assez pitoyable qu'un groupe aussi efficace qu'Ash ne remplit pas plus que ça...
Le public était composé en majorité de trentenaires, fan de la première heure, tout de même.
Niveau lineup, pour ceux qui ont pas suivi l'affaire, c'est Russell Lissack (guitariste de Bloc Party)qui s'invite en second guitariste afin de donner plus de punchs aux morceaux.
Il faut dire que les albums à une seule guitare sont très faiblards... un comble pour de la power-pop/power-rock!
La setlist a tapé dans les hits du groupe tels que Goldfinger ou Shining Light mais aussi dans le nouvel "album" A-Z: The Series.
Les irlandais étaient très heureux de jouer ici à Paris, pays des Stars du Basket-ball telles que Thierry Henry. L'ambiance était aussi présente, la salle était loin d'être morte !
Ça bougeait bien, ça dansait bien sur les titres accrocheurs et irrésistibles mais surtout : ça débouche les cages à miel !
Les highlights de la soirée furent inévitablement Oh Yeah, Kung Fu, Girl From Mars et la fin de concert sur le plus gros hit du groupe : Burn Baby Burn.
Un très bon concert, et j'espère pas attendre 10 ans comme certains pour les revoir...
Setlist:
Lose Control
A Life Less Ordinary
Dionysian Urge
Goldfinger
Petrol
Shining Light
Joy Kicks Darkness
Orpheus
The Dead Disciples
True Love 1980
Oh Yeah
Kung Fu
Arcadia
Girl from Mars
Return of White Rabbit
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Twilight of the Innocents
Burn Baby Burn
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