dimanche 27 juin 2010
Je continue ma série de Woody Allen mais j'ai bien peur de la terminer par ce film. En fait, et c'est ce que je craignais, on a l'impression de voir toujours le même film : la musique de jazz, les plans de Manhattan, la parlotte ininterrompue… A vouloir trop en faire, trop en dire, le cinéaste nous perd dans les méandres de sa réflexion. Souvent les mêmes thèmes reviennent mais c'est surtout cet aspect zappeur qui a tendance à m'énerver. Une très bonne illustration est la petite tirade de je ne sais plus qui sur la télévision, deux phrases et hop c'est fini. A force de tout voir d'un point de vue superficiel, Woody Allen a tendance à sombrer dans les lieux communs. Est-ce parce qu'il n'a rien d'autre à dire ? Cela se veut intello mais n'est-ce pas uniquement une succession de poncifs ?
Tout cela manque de contemplation, de pauses (je crois bien que je l'ai déjà écrit à propos de "Manhattan") et finalement on en ressort avec presque rien.