Sarkofolies.

Publié le 27 juin 2010 par Hermes

Chez ces gens là, Monsieur, on ne démissionne pas, on compte.
Les donateurs de l'UMP auraient versé 7500 euros déductibles des impots et rien de plus ... A pisser de rire! Surtout quand on sait la réception payée par l'état pour les remercier!
Car chez ces gens là, on ne pense ni à 4 ni à 5 chiffre...
Et l'on sait déjà que tel ministre serait pris à braquer une banque avec un revolver qu' il ne démissionnerait pas: Impunité! On a le pouvoir, on fait ce qu'on veut et on vous em...
Les paroles passent comme un robinet laissé ouvert. On s'en fout. Tout s'oublie. Avec le temps. Tout s'en va. Ou comme dans un film: Prends l'oseille et tire -toi.
Prédire l'avenir, c'est facile: Dans dix ans, Sarkozy sera sur le lac Léman à contempler des chiffres, Carla sera a New York à contempler aussi des chiffres dans le miroir d'un biotox sans issue.
Les peuples auront souffert. La crise aura beaucoup arraché sur son passage, sauf des riches de plus en plus riches et des armées de gens de plus en plus pauvres.
Fiction: On parlera de franc-tireurs qui auront descendu tel ancien trader, tel ancien véreux des médias. Tel politicard. On murmure que les gens s'en réjouissent. Que les médias ne l'ont pas montré mais que les riches ont peur derrière leurs fortifications de Gstadt ou de Genève.
Depuis qu'un mec sur son yacth s'est pris une balle dans la tête à saint Tropez et un autre en Sardaigne et un autre à Dubaï. On se dira qu'en Suisse on est protégé, caméras partout, mais depuis que les suisses sont touchés par la crise, certains détruisent les caméras et sont plus nombreux que ceux qui les contrôlent, lesquels d'ailleurs...
Réalité: Une bande de voyoux tiennent la France en otage, c'est en gros ce que disent aujourd'hui Noël Mamère et Eva Joly. On ne les invite pas à la télévision. Les voyoux tiennent le peuple "en respect".
Quand tout le monde sait et qu'il n'y a que le pouvoir qui ne sait pas ce que tout le monde sait, le mur de Berlin s'effondre.
Alors... Philippe Sollers:"Surabondance cynique d'un côté, effrayante misère de l'autre. La planète tourne ainsi. On aura parlé de l'argent roi, la nouvelle ère est celle de l'argent fou. Regardez ces visages crispés de sportifs nantis, écoutez leurs bafouillages hypocrites. Il paraît qu'ils ont pleuré en écoutant la semonce de la ministre des Sports, la rose et plantureuse Bachelot qui, sur une autre chaîne, très allumée, déclarait sa flamme à La Traviata de Verdi. Le Président, conscient d'être devant une affaire d'État, lui téléphonait, paraît-il, toutes les cinq minutes. L'orage populaire va-t-il se lever? La révolte tonne-t-elle en son cratère? Allons-nous assister à une éruption de la fin ? Après tout, au début de mai 1968, personne n'attendait, sauf quelques signes avant-coureurs, une explosion dans l'Université. Cette fois, ça pourrait venir du bas, du terrain, de l'humiliation physique quotidienne. Mai-68 a-t-il été assez éradiqué ? La France, rouge de honte, peut-elle se bouger encore ?"