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Publié le 13 décembre 2007 par Hugo Jolly

Lorsque nous étions jeune, nous avons presque tous reçu le cours de cathéchèse, vous savez, le petit cahier bleu avec les poissons dessus. C’était interminable de devoir chercher un verset dans la bible, sans que l’enseignant nous ait montré comment. Il s’agit sûrement de l’un de mes plus mauvais souvenirs du secondaire (si on exclut un cours de piscine assez foireux en secondaire 3).

Voilà que suite à la réforme assez catastrophique du gouvernement Charest en éducation primaire et secondaire, de nouveaux cours apparaissent, pour faire disparaître les autres. Malgré l’échec global de la réforme (qui se base essentiellement sur l’acquisition de compétences pour développer les connaissances), le cours d’éthique et culture religieuse pourrait être intéressant : présenter les grandes religions qui ont marqués l’humanité. Cependant, cela ne fait pas l’unanimité, et loin de là.

Des manifestations de parents croyants, des lettres ouvertes dans les journaux ont montrés comment plusieurs Québecois veulent garder les cours de religion catholique à l’école.

C’est assez contradictoire, dans un côté, ces gens chialent pour qu’on fasse interdire le port du hidjab durant les parties de soccer et qu’on retire le crucifix de l’assemblée nationale mais d’un autre côté, ces mêmes personnes chialent quand le ministère de l’éducation veut remplacer le cours de cathéchèse par un autre qui s’intéresse aux autres religions.

Mario Dumont, opportuniste et flairant la bonne affaire, s’oppose maintenant à ce cours au programme de la réforme au secondaire dès l’an prochain. Il affirme que les jeunes vont «perdre une partie de leur héritage religieux et culturelle» en suivant ce cours. C’est franchement n’importe quoi.

Ce que ces gens ne semblent pas comprendre, c’est que l’école doit être chargée d’enseigner une formation générale (anglais, français, mathématiques, science) mais aussi de permettre aux élèves de développer certaines habiletés, que ce soit en art ou même en musique. Cependant, nous ne pouvons pas donner comme mandat à l’école de faire le boulot des parents, qui est d’inculquer une culture (ou religion, si les parents sont croyants) et de parler des questions fondamentales de la vie avec son jeune.

Camarade Antho
Hugo Jolly, sous-signataire

NB : Ce texte n’implique que son auteur