The French Connection
Les films d’action américain, quoi que l’on dise sur leurs niveaux, restent dans les mémoires à l’image d’un Jason Bourne qui perd la sienne. Ce sont des mastodontes d’actions aux prises de plusieurs cargos d’amphétamines associés à du napalm et à des héros herculéens prêts à tout pour sauver leur peau, celle des autres, les Etats-Unis et le monde.
Depuis des années les américains nous abreuvent d’un cinéma d’action assez formaté qui nous réserve parfois de belles surprises, à savoir les derniers Public Enemies, La Mémoire dans la Peau et American Gangster. Les icônes de ces films font vendre, elles s’appellent Bruce, Denzel, Russel, Mel, Arnold, Matt, Clint, Nicolas, Johnny et Harrison. Pas Keanu, Keanu il déprime. Les icônes de ces films auront participé à la destruction de dizaines de milliers de voitures, à des milliers de sauts dans le vide, à des millions de plans d’actions rapides. Et c’est pas fini, pour le meilleur comme pour le pire.
Articulé et organisé par la Motion Picture Association of America (ou Motion Picture Association à l’étranger pour que cela fasse plus ouvert), le cinéma d’action américain est le plus vendeur au monde partout où il accepté. Dans des régions comme l’Amérique du Sud ou l’Amérique Central, dans des pays comme le Mexique ou le Brésil, les parts de marché des studios américains avoisinent les 70 à 85%, la MAP fournissant des blockbusters à foison en concertation avec les plus grands studios (Warner, Universal, Paramount, MGM, etc) afin que leurs films sortent au bon moment et avec le moins de concurrence entre eux.
Du drive in dans les suburbs aux multiplexes proposant 25 salles dans les exurbs, du pop corn saupoudré de sel de Morton (pour donner soif) à la guerre sans pitié entre Coca-Cola et Pepsi, les films d’actions américains sont au centre de la culture cinématographique, ils sont l’emblème de la culture mainstream mondialisée. Le soft power à l’état pure. Comme le titre de cette vidéo.
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