Genre: aventure
année: 1989
durée: 2h02
La Critique d'Indiana Jones
En 2 films Indiana a acquis le statut de mythe et Spielberg et Lucas décident de jouer là-dessus pour le troisième et ultime film de la saga.
Ainsi le film démarre sur la jeunesse du héros, montrant ses premiers faits d'armes et expliquant la génèse du personnage. D'où vient son chapeau, sa passion du fouet, sa cicatrice au menton, sa peur des serpents, sa vocation pour l'archéologie.
Pour jouer le jeune Indy, ils engagent le regretté River Phoenix (sorte de Heath Ledger de sa génération) qui nous rend incroyablement crédible son personnage (il connaissait déjà Harrison pour avoir joué avec lui dans le sublime "Mosquito Coast").
Pour jouer son père, Spielberg fait appel à Sean Connery (une revanche de Spielberg n'ayant pas eu le droit de réaliser un James Bond), qui se montrera incroyablement et étonnament drôle et crédible dans ce rôle atypique de rat de bibliothèque confronté à de l'action.
L'histoire prend des allures de quête ultime, le plus grand mystère religieux de tous les temps. Solidement raconté, empli de symbolique, il fait mouche.
Les séquences d'actions sont encore solidement réalisées et tendent souvent vers un humour plutôt sympathique.
Un film hommage à un personnage, l'installant définitivement dans la légende.
Le top séquence d'Indiana Jones
La chevauchée devant le soleil couchant sur la musique mythique d'Indy, joussif, beau, représentatif de l'oeuvre, un superbe adieu pour tous les fans.
Note: 20/20