Nic’ et Carla s’envoient en l’air pour 176 millions d’euros

Publié le 27 juin 2010 par Citerne

Vouloir jouer dans la cour des grands finit par coûter cher à la longue. C’est ce que l’on apprend dans la dernière livraison du Parisien qui détaille les coûts du futur avion présidentiel exigé par Sarko : 176 millions d’euros au total. Pulvérisés les derniers records des ministres Estrosi et Joyandet, qui petits joueurs, affrètent des jets privés mais arrivent péniblement à 170 000 euros chacun. Mais si l’on y réfléchit bien, quoi de plus naturel qu’un rapport de 1 à 1 000 entre ses ministres et notre Omniprésident ?

176 millions d’euros, c’est en cette période de rigueur qui n’ose dire son nom, le prix que coûtera au contribuable le dernier caprice « bling-bling » de Sarkozy, qui a exigé de disposer d’un nouvel avion présidentiel, les avions actuellement mis à disposition de l’Elysée ne permettant pas de rallier La Réunion ou Mayotte en une seule traite. L’injustice est réparée et pour cette modique somme, Carla pourra désormais emprunter un vol « Air Sarko » en cas d’enregistrement ou de tournage inopinés à LA…Victoires inestimables pour la musique et le 7e Art !

Que trouve-t-on, vous demanderez-vous, pour cette somme dans le nouveau palace volant des époux bling-bling ? Une soixantaine de fauteuils business , une grande salle de réunion, une chambre, une vraie douche présidentielle (au cas où il prendrait à Chouchou l’envie de faire un footing en vol), et enfin une mini-salle d’opération (en cas de malaise vagal). Côté technologie (fax, téléphone, ordinateur), on n’est plus à l’air du « mulot » et le dernier cri a été retenu pour les vols « Air Sarko » : les passagers auront notamment la possibilité de surfer sur le Net à 10000 m d’altitude. Enfin, en cas de passage au-dessus de pays de l’Axe du Mal particulièrement mal intentionnés ce jour-là, la carlingue a été renforcée et l’avion sera équipé d’un système de leurre antimissiles (mais cette mesure est-elle nécessaire, Sarko ressemblant si peu à un Président ?).

Les grincheux nous parlent de rigueur. Allons, bon, cessez ces plaintes stériles et revenez à la raison : n’est-il rien de trop beau quand il s’agit pour nos deux tourtereaux de s’envoyer en l’air ?