Chers frères et fils, Chers amis,
1. C'est une immense joie pour moi, successeur de saint Pierre dans le Collège apostolique et sur le siège de Rome, de m'adresser aujourd'hui à vous avec les paroles mêmes que saint Pierre
adressait il y a dix-neuf siècles aux chrétiens qui formaient alors, comme aujourd'hui, une minorité sur cette terre, « dispersés et étrangers dans les régions du Pont, de la Galatie, de la
Cappadoce... : A vous grâce et paix en abondance » (1P 1,1-2).
Comme Pierre, je voudrais d'abord rendre grâce pour l'espérance vivante qui est en vous et qui vient du Christ ressuscité ; je voudrais exhorter chacun d'entre vous à être reconnaissant à Dieu et
ferme dans la foi, tels « des enfants obéissants », maintenant vos âmes pures dans l'obéissance à la vérité, dans une fraternité sincère avec une bonne conduite au milieu des nations... afin que,
voyant vos bonnes oeuvres, les hommes glorifient Dieu (cf. ibid. 1, 3. 14, 22 ; 2, 12).
L'Apôtre prenait même soin de mentionner la loyauté envers les autorités civiles. « Agissez, disait-il, en hommes libres, non pas en hommes qui font de la liberté un voile sur leur malice, mais
en serviteurs de Dieu » (l P 2, 16).