Synopsis :
Un astéroide se dirige vers la Terre à la vitesse de 35.000 kilomètres a l'heure. Harry S. Stamper, grand spécialiste du forage pétrolier, est recruté par le directeur de la NASA pour tenter de le détruire. Lui et son équipe de têtes brulées devront se poser sur l'astéroide et placer en son coeur une charge nucléaire.
Test image : 7/10 (scope)
Un Michael Bay c'est forcément une édition HD attendue, en particulier cet Armageddon visuellement ravageur. Et même si le résultat est très correct, on ressort quand même avec une pointe de déception. Bizarrement, c'est en début et en fin de long métrage que le transfert montre ses faiblesses : un début peu défini, qui font surtout penser à du dvd upscalé. Ca se confirme avec la première scène d'action, la destruction de NY, dont les effets spéciaux ne ressortent pas spécialement. Alors un rachat inutile? Non, car heureusement le constat s'améliore au fil des minutes, et à partir du moment où l'on suit la troupe de bras cassés-héros du film on a affaire à de la vraie hd, aux couleurs magnifiques. La compression suit sans problème les mouvements épileptiques du réalisateur, et ce jusqu'à quelques minutes de la fin, où le retour sur Terre semble ramener les menus défauts. Au final un blu ray de qualité mais auquel on aurait envie d'ajouter la mention "peut mieux faire".
Test son : 7/10
Une fois n'est pas coutume seule la v.o a droit à sa piste HD. Malgré tout je n'ai pas pû résister au doublage de Patrick Poivey pour le visionnage. Comme prévu ça dépote mais on a pas la précision des films récents en matière d'effets sonores uniques sur les enceintes. Par contre la musique épique de Trevor Rabin est magnifiquement mise en valeur. Voix un peu plus en avant sur la v.f.
Test bonus : 2/10
Menu animé soigné, bien que le menu contextuel crée un micro noir d'une seconde et gâche son apparition. Par contre à part quelques bandes annonces et le clip d'Aerosmith on peut se mettre un doigt dans ... l'oeil pour trouver des bonus dignes de ce nom.
Le film : 7,5/10
Un Michael Bay pure souche, avec ses défauts et qualités habituels. La critique de Jango ici.