En après-midi, en passant de la cathédrale à la Juderia, j’ai vu non pas un mais bien quatre couples de nouveaux mariés en train de prendre des photos de leur journée, tantôt à la Plaza del Triunfo, tantôt devant l’Alcazar, tantôt dans les petites rues de la Juderia.
Parmi les autres voyageurs croisés, j’ai noté une importante population de fans de rock, portant fièrement des T-shirts à l’effigie de leurs bands favoris, le plus représenté étant AC/DC, puisque le groupe donne un spectacle ce soir au stade olympique de Sevilla. J’ai vu des billets annoncés à la FNAC pour 72,50 euros. Une seule pensée me traverse l’esprit: 95$ pour voir AC/DC, sérieusement? J’ai vérifié sur ma carte que le stade était assez loin de chez moi… et j’espère que ce stade olympique à un toit.
Plus tard, mes pérégrinations m’ont menées dans un secteur à l’ouest de ma pension, où je suis tombé sur une plaque commémorative citant le lieu comme étant mentionné dans une des Nouvelles Exemplaires de Cervantes (surnommé "Le prince de l’esprit" sur la plaque): Rinconete et Cortadillo, qui – intéressante coïncidence – raconte les aventures de deux vagabonds à Séville.
Il est 19h, heure locale, il fait 36 degrés. Mon ordinateur m’informe qu’au même moment – donc à 17h heure locale – il fait 35 à Ouagadougou. C’est la première fois depuis mon arrivée qu’il fait plus chaud ici que là-bas, mais je suis certain que c’est plus humide en Afrique qu’en Andalousie. (Et il est donc 13h à Montréal… où il fait 19 degrés).
Après deux semaines ici, je peux dire que Sevilla s’avère le choix parfait pour passer mon été à mélanger travail, écriture et vagabondages.
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Journal de voyage, jour 14.
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[Photos: 1. Mariée, Plaza Virgen de los Reyes. 2. Pincho de tortilla, quotidien gratuit ADN. 3. Calle Verde. 4. Iglesia San Bartolome. 5. Plaque hommage à Cervantes, portaceli Huestes].