On en avait rien à foutre d’entendre Evra et Abidal, on a quand même écouté Henry, l’humiliation continue maintenant.
Le Vestiaire vous avait conté après France-Chine, ce que ferait Henry de sa dernière compétition de haut-niveau: un gros bordel. Nous n’avions, en revanche, pas prévu qu’il continuerait de se ridiculiser à son retour. Il ne manquait plus que des larmes, mais il n’en aura pas car il s’en tape, mais n’allez pas croire que tout ça n’est que pour se poser en victime. Le plus grand attaquant de l’histoire du football français a donc livré ses 4 vérités hier soir. Des vérités vertigineuses.
« Je me suis senti écarté ». Le scoop est retetissant. Qui aurait cru qu’après son lynchage de France-Irlande, sa grosse saison barcelonaise, l’amour de Domenech pour ses cadres, la grosse demi-heure disputée sur 6 matchs et le don de son brassard à un gamin surdoué, qu’ Henry n’était plus l’indiscuté capitaine de la selection. Mais la plus grosse surprise est sa lecture sociétale des problème de l’équipe de France.
« Monsieur Tigana me faisait ramasser les ballons, aujourd’hui c’est fini« . Henry ne supporte donc pas que Ribery ne lui ait jamais ciré les pompes. Qui l’eut cru, Henry a le boulard, et il y a une fracture entre les jeunes et le vieux. Une analyse avant-gardiste difficilement décelable il y a deux ans quand le déjà exemplaire Evra et son pote Vieira se foutaient sur la gueule à l’Euro 2008. Autant écarter Benzema.
« La fierté d’un homme en prend un coup ». Qui l’eut cru, Henry n’a quasiment parlé que de lui durant une demi-heure d’interview diffusée, il ne voulait que rajouter une participation en Coupe du monde à son palmarès et sa carrière est finie depuis mai 2009. Lizarazu, Desailly et Thuram sont rassurés, leur humiliation n’en est restée qu’au terrain. C’est pas si grave, Canal lui a signé hier son premier contrat.