Ce qui est irréprochable chez YSL, c'est la liberté donnée à Stefano Pilati pour créer ses collections. Ce qui est dommage chez YSL, c'est que ses collections homme soient souvent difficiles.
L'idée de la ligne "bis" ou à tout le moins plus commerciale se justifie à chaque saison.
Cette saison n'échappe pas à la règle : après avoir voulu nous faire ressembler à des samouraï, nous voici plonger dans les années 50, où nous pourrions y croiser Man Ray et Cocteau.
Une collection faite de blanc (très peu), de gris et de noir. Des vestes croisées, un imperméable resserrée par une fine ceinture, des proportions plus précises, plus ajustées et plus faciles.
Malgré tout, je reste assez sceptique sur le niveau de portabilité et attend la sortie de cette ligne inspirée du défilé et portable...