Genre : Faux documentaire
Année : 2000.
Réalisé par Philippe Falardeau
L’histoire : Un vidéaste amateur engagé décide de filmer le quotidien de son colocataire dans sa recherche active d’un emploi.
A propos du film :
Prix de la Meilleure réalisation pour un premier film canadien au Festival international du film de Toronto en 2000.
Critique de Ber :
Quelle fraîcheur qui émane de ce petit premier film qui débute tranquillement sur le ton de la comédie pour se transformer en véritable drame lorsque le chômeur ne trouve pas de perspectives. Cet état de fait va entraîner une atmosphère délétères entres les deux amis.
Ce documentaire scénarisé est franchement plus vrai que nature. Tout respire le vrai. J’en veux pour preuve la scène de l’anniversaire surprise qui foire totalement. C’est tout bonnement d’un réalisme criant ! Au plus le film avance, au plus le vidéaste va se servir de son pote pour véhiculer ses idées politiques. Ce qui nuira à l’entreprise du jeune homme qui cherche du travail pour subsister.
Le clash apparaitra. Et le film aura la bonne idée de terminer de façon humoristique (malgré le triste constat d’une société ultra capitaliste) et bohème. Pour éviter toute prise de tête génératrice de céphalée, Falardeau nous détourne l’attention grâce au contenu mystérieux d’une futile boîte en carton. Comme un micro clin d’œil à Pulp Fiction…
Ce premier film augurait déjà le talent du futur réalisateur de Congorama !
NOTE : 17 /20
Ber