Parlons-en des textes "entrelacés". Real life est sûrement ma chanson préférée du groupe. Elle commence sur l'histoire gentillette de Paula de Washington et Shane de Dublin qui partent avec rien à New-York vivre le rêve américain. Ils se marient le jour même (Oui Jim Kerr est un rapide mais ne nous égarons pas) et il lui dit "We gotta take what is ours. Do it or die". Quelqu'un est tué. Pas Shane quand même ?! Ben apparemment si. Et ça recommence toujours avec d'autres gens qui viennent vivre leur rêve. C'est métaphorique mais bon... J'ai dû l'écouter des centaines de fois pourtant je n'ai jamais pu décider si elle était affreusement cynique, pleine d'espoir, douce ou rageuse. J'imagine que c'est un peu tout ça à la fois. Peut-être qu'il vaut mieux voir la vérité coûte que côute, la vie telle qu'elle est malgré sa cruauté plutôt que de rêver et de voir quelque chose de faux, la vie telle qu'on voudrait la voir ? Bon je relève les copies dans deux heures...
(Quand j'étais gosse et que j'entendais Let there be love, moi je chantais « les tobilo » ! Ah les fameux tobilo... je ne m'en suis jamais lassée.)
See the lights fait partie pour moi des textes les plus touchants de Simple Minds. « You know I called you up 'cause nothing takes your place. I've got a heart of stone and it's sinking deep inside. I want to tell you, love, I'm too proud to cry. »
Bon maintenant la petite anecdote de tata Mélanie. Mick MacNeil (dont je suis amoureuse dans le clip de Alive and kicking mais chut, chut pas de marque) qui était le discret clavieriste de génie du groupe qui leur donnait ce son si particulier, a quitté les Simple Minds suite à la tournée précédente causant cette brêche quasiment fatale et une grosse rancune, en particulier de la part de Charlie Burchill. Real life est donc le premier album des "nouveaux Simple Minds".
Après cet album ils garderont malheureusement pour beaucoup l'étiquette de “groupe des années 80”. Real life est la fin d'une époque pour Simple Minds. Les années 90 seront ardues.