Fripes, troc, récup’… C’est tendance !

Publié le 25 juin 2010 par Sochik

Depuis quelques années un marché de seconde main se développe dans le prêt-à-porter : dépôts-vente, soirées troc et « vides dressing » fleurissent désormais pour le plus grand plaisir des fashionistas et autres shoppeuses malignes qui veulent toujours être au top de la mode sans se ruiner. Ce comportement est-il seulement motivé par la coquetterie et l’argent ?

Commençons par le plan classique, le dépôt-vente ; vous possédez des vêtements que vous ne portez plus et souhaitez les revendre pour renouveler votre garde robe ? Pas de problème, plusieurs adresses vous accueilleront avec plaisir à Nantes, qu’il s’agisse de vêtements et accessoires couture, de fripes chics ou vintage, ou bien de fringues sympa à petits prix.
Qui achète en dépôt-vente ? Une clientèle très disparate en fait, car si le concept de dépôt-vente est né de la crise économique, beaucoup d’entre nous y ont découvert un réel plaisir de fouiner et d’acheter. Et avec l’économie faite sur le prix du neuf, on peut même avoir deux articles pour le prix d’un !

Les soirées troc
Principe de base : la confiance ! On invite une douzaine de personnes chez soi, chacune dépose ce qu’elle a à donner au milieu de la pièce et ensuite tout le monde pioche ce qui lui plait. Le but est de donner des articles en très bon état et dont on ne veut plus. Vêtements, chaussures, produits de beauté, accessoires, maquillage… Pour beaucoup, il s’agit surtout d’un prétexte pour se rencontrer.
Avec les soirées troc virtuelles, c’est la même chose ou presque, mais sur Internet : on se réunit sur Facebook, le moment venu on entre dans la « soirée », on poste ses photos et hop !, on attend que quelqu’un nous propose un troc, ou on en propose un. On troque, on vend, on donne…Au choix !

Les vides dressing
Véritables phénomènes de mode et paradis des bonnes trouvailles, les sites Internet de vide dressing se développent à toute vitesse depuis l’année dernière. On peut soit avoir son propre site (mieux vaut être une « bloggeuse » avertie et avoir un bon taux de fréquentation sur son site sinon cela ne marchera pas), soit s’inscrire sur un blog comme celui de Camille d’Essayage : Go troc Yourself. Petit bémol : ces sites n’attirent malheureusement pas que des chics filles… Allez-y donc mais soyez prudente…

Customisation
Pour les plus douées en couture, on recycle des fripes vintage en leur offrant une deuxième vie : la blouse de mamie racourcie et recintrée se transforme en jolie robe sexy pour l’été et la veste de l’armée de tonton devient ultra-tendance avec quelques paillettes et un brin d’imagination. Pour les moins douées, allez faire un tour dans la boutique Aux habits qui parlent !
Sommes-nous mues par l’envie d’être belle et à la page ? C’est certain. L’idée de dépenser moins pour y parvenir nous motive-t’elle ? Évidemment… mais se contenter de cette conclusion serait nous réduire au statut de créatures uniquement soucieuses de leur apparence et de leur compte bancaire… Ce que nous ne sommes Absolument pas !!! Beaucoup de clientes de dépôts-vente vous diront en effet que les vêtements qui ont une deuxième vie ont une âme. Ils sont souvent entourées d’affectif. Quant aux soirées troc, toutes les troqueuses sont unanimes : rencontres, convivialité et gaieté sont toujours les maîtres mots de ces soirées. Un bien joli pied de nez à la société de consommation… Alors adieu le gaspillage, vive le don, l’échange et la récup’ ! Une chic’ attitude dont les générations futures nous sauront gré.

Par Pascale Vignali

CARNET D’ADRESSES :
Dépôts-vente
Batt & Blou- Rue Jean Jaurès
Les Chics Filles – Place Edouard Normand (Place Eglise Protestante)
Les Songes – Place Ladmirault (angle rues Scibe et Racine)
Troc & Chic – Rue Kléber (en haut de la rue Racine, puis à gauche)
Season’s – Place Ladmirault (angle rues Scibe et Racine)
Le Plan Troc (enfants) – Rue Lafayette (entre la rue du Calvaire et l’ancien Palais de Justice)
Fripes
Fripop – Rue Scribe (partie haute)
Custom vintage
Aux habits qui parlent – Rue Kléber (en haut de la rue Racine, puis à gauche)