Quittant le registre de la dérision, l’humoriste François Morel à joué ce matin les clowns tristes dans un trés beau billet (vidéo 1) qui a dressé le portrait d’une station publique condamnée à abandonner son ton caustique et impertinent pour rentrer dans le rang.
Le lien affectif décrit par François Morel entre les auditeurs et France Inter est une réalité pour beaucoup qui trouvent dans la radio et le mystère de ses voix le compagnon de route d’une quasi-existence. Le grand nettoyage mis en oeuvre par le duo Hees-Val est ressenti comme un coup de poignard par des auditeurs fidèles et en hausse régulière qui se considèrent comme les propriétaires légitimes de la station bien avant le gouvernement.
Le courrier adressé au personnel de France Inter par Philippe Val tout comme les déclarations pour le moins arrogantes et maladroites de Jean-Luc Hees loin de dissiper les craintes et les soupçons contribuent à entretenir un climat particulièrement malsain dans la maison ronde. “Nous vivons des moments pénibles ” résumait Stéphane Bern privé contre son gré de son chroniqueur Didier Porte .