D’abord, la composition du groupe d’amis est presque identique. Nous avions Nadia, la beurette bosseuse, qui est aujourd’hui Amel, la beurette tout aussi travailleuse, Pauline, la jolie blonde un peu écervelée / Morgane tout aussi blonde et nunuche dans « nos années pension », Michaël, le caïd branché dont le rôle revient ici à Milo, et la ressemblance s’arrête là, puisque les rôles de Jimmy et Kader n’ont pas été repris dans « nos années pension ». A la place, nous avons donc Rose et Sam.
Mais Milo sort avec Morgane, comme Michaël sortait avec Pauline à l’époque.
Je suis obligée de reconnaître que « Seconde B » était une série un rien plus engagée que « nos années pension », puisque le « B » du titre faisait référence au système éducatif à deux vitesses dans les cités, que la nouvelle série de France 2 pourtant plus actuelle omet de mettre en scène. Dans « Seconde B », les jeunes souffraient à la fois de leur situation sociale et des émois de l’adolescence, dans « nos années pension », les lycéens ont des boutons et se sentent différents et ça suffit comme ça.
Dans les deux séries, en revanche, les personnages ont une passion, qui s’impose comme un véritable exutoire pour ces jeunes dans la tourmente. Dans « Seconde B », les lycéens faisaient de la radio, anticipant (décidément) le phénomène « love in fun » et la libre antenne, tandis que dans « nos années pension » décidément moins sociétal, ils chantent à la base pour permettre à Milo dont le problème existentiel est de ne pas connaître le solfège de pouvoir jouer du piano quand il le désire sans être ennuyé par le vilain prof de musique. D’ailleurs le professeur sadique de sport de « seconde B » a été remplacé par le vilain prof de musique du pensionnat.
Euh, je n’ai pas de conclusion à ce post édifiant. Je pourrai vous signaler que Nadia a fait pas la suite une brillante carrière musicale sous son vrai nom, Ysa Ferrer, ou que la série a donné lieu à un spin-off qui n’en était pas un avec la méchante de « premiers baisers » qui se déroulait dans le milieu de la brocante (oui, oui comme « Louis la brocante »).
[Je ne résiste pas au plaisir de vous reposter la madeleine de circonstance qui doit accompagner ce clip.]
[Ce clip me rappelle systématiquement croque-vacances et le regretté Claude Pierrard.]
Demain, je vous expliquerai comment la série « Olive et Tom » a permis au Japon de de se qualifier pour les huitièmes de finale de la coupe du monde de football.
PS : Aujourd’hui, je vous livre le secret de ma femme, de circonstance, quand elle était petite, elle était amoureuse de Pauline de « seconde B ». J'attends toujours les vôtres sur [email protected].