... flanquer la tristesse dans un jour comme ça... Comme venir mourir chez toi où les rtuiles uissellent d'une pluie bilieuse. Ca mouille les myrtes de plus loin sur la terre et les amours soudaines de grenouilles excités qui s'en donnent à coeur-joie. Je le sais, je l'ai vu, mais c'était autrefois.
Chez toi, avec tes yeux, c'est la maison trop douce. La pluie gueule fort alors bonjour... Nuages plus que parfait à vraies tronches de linceul. La myrte exhale une odeur autrement. J'ai de l'alcool en bas, mais il me faut descendre. De l'azur dans les verres et ma vie en foutoir. Et toi avec tes yeux, on ne sait pas pourquoi.
Chez toi, il y avait aussi de vieux bouquet. J'aime bien me faner comme une vieille plante. De la tristesse au monde. Avec de l'horreur calme telle une moisissure ténue qui ne grandit qu'à peine mais qui déjà projette de bouffer tout le monde. L'ennui avec l'amour c'est qu'on ne sait pas trop.