1. Renforcer la transversalité des enseignements de façon "à rappeler à chacun que le fief opérationnel auquel il appartient n’a d’autre vocation que la satisfaction d’une demande globale, qui ne s’obtient que par le concours général de toutes les composantes de l’entreprise au service rendu"
2. Promouvoir la culture générale dans les enseignements pour "mettre à distance la vérité d’un jour en l’inscrivant dans son contexte" et permettre aux managers "de mieux appréhender l’entreprise en tant qu’organisation économique ainsi qu’en tant qu’acteur de la société et de mieux s’y intégrer" Et ce, d'autant plus que "la culture générale est, dans la tradition européenne, le socle du commandement", rappelle le rapport, avant de citer Charles de Gaulle : "Au fond des victoires d'Alexandre, on retrouve toujours Aristote."
3. Favoriser l'esprit critique afin de combattre la "cécité cupide dont les marchés" sont, dans une large mesure, animés et de mettre en cause les routines
4. Développer les compétences en matière de communication de manière à mieux savoir "écouter, informer, expliquer, convaincre". Cette demande de communication est d’autant plus forte que "la progression de la démocratie dans l’entreprise contribue à en faire un lieu de débat" tout comme "la structuration numérique des échanges"
5. Mieux intégrer les Soft Kills, autrement dit toutes les compétences relationnelles, "toute la diplomatie managériale par laquelle un manager, apprécié de ses subordonnés, comme de ses supérieurs, atteint la création de valeurs harmonieuses et sans heurts"
Dernière chose, il est demandé aux établissements de gestion d'accorder davantage de place à l'éthique, de cesser de confondre le légal et le moral "afin que le futur manager soit préparé à la prise en compte d’une déontologie, qu’il se représente ce qu’impliquent des valeurs d’entreprise, quelle est leur place au sein d’un système moral plus vaste, quel régime prescriptif est le leur"
Superbe ambition. Mais qui ne peut se limiter aux générations futures. Il doit impliquer les actuels managers. Le job des formateurs ? Bien sûr. Mais également celui des spécialistes de la communication managériale.
Magazine Emarketing
Afin de contribuer à réduire les risques de crise, la reproduction d’un dérèglement systémique comme celui que nous venons de connaître, un groupe de travail réuni par l’Institut de l’entreprise, la FNEGE et le Cercle de l’Entreprise et du Management vient de publier une note (à découvrir ici) visant à "repenser la formation des managers". Les auteurs du rapport demandent aux écoles de management de modifier pratiques et programmes afin de :