Sur le seuil de la panique mortelle... (article 55)

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai, merci

Les dieux d'autrefois sont, pour nous aujourd'hui, les éléments naturels!

Par une extraodinaire magnifique journée de soleil et de chaleur, je me serais ravie d'être assise sur une causeuse de jardin, sur ma terrasse, non loin de la piscine à écouter les chants des oiseaux, le vent soufflé dans les arbres feuillus, à regarder mes deux chats dormir.

Je n'avais pu atteindre ce palier de détente, de relaxation, de plaisir, mesdames et messieurs. (silence) Autrement dit...

clouée sur un lit d'hôpital...

infirmière - Une amie passera vous visiter, mademoiselle d'Humour. (Elle avançait vers le lit) Vous avez entendu? Votre état n'est pas critique. Le docteur Joubert est celui qui vous a procuré les bons soins. Tout ira pour le mieux désormais. Vous n'avez plus rien à craindre. Je reviendrai dans une heure. S'il y a quoi que ce soit, vous appuyez sur ce bouton, d'accord? (Elle s'en allait de la chambre)

Je tournais la tête vers le mur et tout ce que je sentais, voyais, entendais... au fond de moi... est-ce que tout ira pour le mieux, me disais-je?

Comme un tourbillon noir, mon corps entier s'y jetait et dans l'espace de 3 secondes, je reprenais en mémoire ces horribles images. Un retour en arrière de quelques jours.

Lundi 21 juin. L'été a débuté avec le soleil et une bonne chaleur.

snorounanne - (Extirpant avec la paille, ce bon jus de fruits) Il est comment, ton copain? Vous vous connaissez depuis peu?

Paella - Depuis deux ans près. Il a son genre d'homme. Je l'ai rencontré par l'entremise de mon voisin.

snorounanne - (nous étions à nous faire bronzer sur la terrasse) Ah oui? Vraiment? Deux ans? (me redressant sur la chaise longue et m'y asseyant) Curieux... tu m'en as jamais parlée. Je croyais que c'était tout récent.

Paella - En vérité, je ne savais pas trop ce qui se passait avec moi et autour de moi. J'ai voulu m'assurer... je remettais certaines choses en question.

snorounanne - Comme par exemple... passer cette sorte d'examen à savoir si tu étais bisexuelle et bien entendu... il a fallu que je sois la personne élue  "entre guillemets" pour te servir de test.

Paella - Je suis désolée... je te l'ai déjà dite, snorounanne, la dernière chose que je ne souhaitais, était de te blesser.

snorounanne - J'en suis pas blessée mais disons... déçue de ne pas l'avoir su pendant cette année. Et puis... (déposant le verre sur la petite table) Je ne m'engage plus avec des bisexuelles. Tu veux un autre jus de fruits? Ce qu'il peut faire chaud... je vais me rafraîchir avant.

Paella - Rafraîchis-toi, j'irai remplir les verres. (se levant de la chaise longue)

snorounanne - Tu es gentille, merci. (lui souriant)

Paella - Avec ou sans cubes (je sautais sous l'eau et ne pouvait l'entendre) de glace... Bon... j'en mettrai une couple. (se retirant)

Je remontais à la surface, le souffle entre coupé. Que m'étais-je arrivée? Je ne comprenais pas. J'ai eu une étrange sensation et puis, je manquais d'air. Je montais les trois marches de la piscine en me questionnant. Paella revenait avec les verres de jus de fruits. Elle me trouvait un peu bizarre.

Paella - Il s'est passé quelque chose pendant mon absence? T'as l'air d'une personne qui aurait vu un fantôme...

snorounanne - (prenant la serviette et m'épongeant le visage et le corps) Je n'ai pas pris de bonnes respirations ou j'en ai manqué...

Paella - Attention... tu aurais pu y rester et...

snorounanne - (frottant les cheveux et allant m'asseoir à l'ombre) Je sais nager.

Paella - J'ai fait un drôle de rêve, une nuit. Cela me perturbe encore. Je ne sais pas faire la différence entre le réel et le rêve... pour moi, c'est réel. Les images sont floues, j'ai la sensation de voir de l'eau mais... pas juste un peu d'eau.

snorounanne - Tu te noyais?

Paella - (S'asseyant à son tour tout près de moi, jonglant dans ses pensées) Non... ce n'était pas moi.

snorounanne - Tu as vu qui c'était?

Paella - (Ouvrant la bouche et puis, se retenant) J'oubliais... Je dois appeler mon copain. Il est 15:40, il va bien se demander pourquoi je l'appelle pas. Je devais le faire y a 40 minutes. Excuse-moi, tu veux bien?

snorounanne - Mais oui, je ne te retiens pas. À plus!

Mardi soir, 22 juin.

Si vous ne suivez pas la lecture et ne visualisez pas les scènes dans votre tête, vous avez un handicap de suivre vos émissions préférés à la télé non? Car, ici, ça se déballe telle une série télévisée.

J'avais le coeur émettant des pulsations de haut en bas. L'émission snorounanne reçoit ce soir, comme à toutes ces émissions, j'en avais des vertiges durant quelques longues minutes avant de paraître devant les caméras, mesdames et messieurs. La nervosité s'énervait dans tous les recoins de mon intérieur. Ce soir, l'invité était un britannique. Elle était en cours et a été traduite en français.

snorounanne - David,... mon cher David Bowie.

David Bowie - Oui la charmante lady d'Humour? Qu'avez-vous autre à me demander?

snorounanne - Donnez-moi votre main... non, n'ayez aucune crainte, je ne vous la casserai pas. Je veux juste, votre main, vous la serrer.

David Bowie - Ah, à vous, je vous aurais donné plus que ma main, belle gentille dame! (tendant sa main)

snorounanne - Et je vous montre, ceci. Je sais pas si la caméra peut la prendre?  Laquelle s'il vous plaît?

N'est-il pas un gentil british man?

snorounanne - Caméra oh! Celle-ci! Bien! Alors, sur cette photo, monsieur Bowie, on y voit... votre fils Zowie, votre ex Angie et vous.

David Bowie - (mettant sa main sur ses yeux) Vous voulez en venir à quoi? Ah... par tous les saints! C'est d'époque cette photo?

snorounanne - Votre fils Duncan avait quel âge, à cette époque? (souriant) Attendez, la caméra va faire un zoom pour nos téléspectateurs.

 Son ex, Angie, son fils Zowie (Duncan Jones) et lui-même, David!

David Bowie - Vous avez le don de fouiller dans les archives familiales, petite snorounanne! Seigneur... je sens mon corps vieillir, tout à coup. (riant) Mon fils... (se concentrant) euh... devait avoir, 2 ans.

snorounanne - Deux ans, cheveux longs... on pourrait l'associer avec la famille Dion-Angelil, il pourrait en être son presque jumeau à René-Charles! Mes aïeux! J'ai prononcé son nom... Vous êtes au courant que Céline Dion attend des jumeaux?

David Bowie - Je m'excuse, je m'excuse, non en fait, mon fils, sur la photo, avait trois ans. C'est cela. Il est né en 1971. Et vous disiez?

snorounanne - Céline Dion est enceinte de jumeau.

Un peu de zoomage sur David

David Bowie - C'est sérieux? Vous parlez sérieusement?

snorounanne - Comme je vous parle, oui exactement.

David Bowie - Vous me l'apprenez. Eh bien, madame Dion, je vous souhaite tout le bonheur. (regardant une des caméras)

snorounanne - Je suis certaine qu'elle nous regarde et vous a répondu, un gros merci, monsieur Bowie. Parlant d'enfant... nous avons, cette photo-ci de votre fils actuel, Duncan. Nous allons la voir d'ici peu...

Duncan Jones à la veille de ses 40 ans! Bel homme!

David Bowie - Ça ne me rajeunit pas réellement, vous savez. Il a les yeux de son père. Je peux faire cette remarque?

snorounanne - Toutes remarques considérables, prenez-en le temps. Mais nous n'avons qu'une heure de diffusion.

David Bowie - Et mon fils est réalisateur d'un film qui est sorti... euh... eh bien, je crois en avril dernier. Le titre du film est, si je ne me trompe pas... Moon. Un très bon suspens, thriller, allez le visionner.

snorounanne - Oui, voilà! C'était ma prochaine question, monsieur Bowie. On peut en voir la bande-annonce sur internet, les internautes n'ont qu'à cliquer. J'y suis allée acheminant les clics, naviguant sur le net et ça m'a donnée envie de faire une soirée de cinéma. J'invite les gens à en faire autant. Votre garçon chante peut-être pas mais son talent dans la conception des scènes imagées est captivante! Notez l'adresse et pardonnez-moi, la bande-annonce est en anglais:

 http://www.youtube.com/watch?v=twuScTcDP_Q

David Bowie - Qu'importe... s'ils comprennent pas. Les images parlent par elles-mêmes.

snorounanne - Ils chercheront, feront travailler plus leur doigt... pour trouver le français. Ceci nous entraîne, mesdames et messieurs, dans nos cratères commercials! Nous serons de retour dans trois minutes et toujours en belle compagnie avec monsieur Daaaaaaaaaaaaaavid Bowie! À tout de suite!

Lors de la pause commerciale, je demandais à boire. De l'eau, beaucoup d'eau à boire. Des étourdissements fréquents arrondissaient ma vue et je n'en connaissais toujours pas les raisons. Je faisais comme si tout était normal. Une surprise à la fin de l'émission attendait ce chanteur britannique. Nous la saurons tous en même temps, mesdames et messieurs. Je garde le suspens pour la fin...

Mercredi 23 juin, heure 09:47

Une autre journée ensoleillée dans notre région et venteuse par secousse. Je me suis rendue entre les lignes américaines et canadiennes pour enjoliver cette entrevue avec une femme lesbienne, Nikky, son prénom, laquelle nous avions compétionné au basketball, il y a quelques semaines. Je lui devais cet accord entre nous deux.

Oui, ces femmes butches communément appelées. Ni homme, ni femme mais butch...  Voici cette entrevue.

snorounanne - Bonjour Nikky! Vous allez bien?

Nikky - (toute souriante) Bonjour ma belle sexy! Ouais, ça va, merci.

snorounanne - Je vous retrouve dans votre petit coquet milieu de travail. J'espère que ça ne dérangera pas?

Nikky - Aucunement. T'es la bienvenue et en tout temps. Et... y a de quoi qui me dérange...

snorounanne - Oui? Quoi donc?

Nikky - Si tu ne me tutoies pas, tu devras me remettre le chèque...

snorounanne - Ah mais toutes mes excuses. C'est la formalité qui le veut ainsi. Je vais me plier aux exigences de l'interviewée. Tu... tu confectionnes des vêtements et les vends. On est entourées de chandails...

Nikky butch pour une entreprise nommée Daddy...

 Nikky - C'est ça, comme tu peux voir, les filles ici et moi on vend des t-shirts de tous les modèles pour notre communauté les butchs. J'suis celle qui crée, fabrique les différents styles.

snorounanne - Tu es couturière, ma p'tite dame. Il y en a pour tous les goûts. Comme celui-ci par exemple. (Le prenant dans ma main)

Nikky - Il est sexy, sensuel, transparent. Tout à fait génial!

snorounanne - Je te verrais... tu serais une déesse dans ce chandail. Pas besoin de le mouiller pour voir au travers... enfin... tu vois ce que je veux dire?

Nikky - (riant) Oui mais non... pas vraiment pour moi. Mais pour... une... vraie femme, tu comprends?

snorounanne - Si si si... quoiqu'il en soit, vous faites du très beau boulot. Bravo les filles! Bravo Nikky.

Nikky - Nous aurons tantôt, un débat, une conférence genre entre lesbiennes, bisexuelles, transexuelles, butches et puis... tiens... nous t'invitons à bord, nous aimerions beaucoup ta participation.

snorounanne - C'est-à-dire? À bord... Je m'y plairais d'accepter.

Nikky - À bord d'un bateau. Une petite croisière au large est prévue, le départ est autour des treize heures vingt.

snorounanne - Oh! Vous êtes sympas! J'accepte avec joie.

Nikky - Il n'y aura que des femmes... (grand sourire)

snorounanne - J'y serai. Tu me donneras les coordonnées. Ainsi, je pourrai allonger cette entrevue pour nos téléspectateurs et lecteurs, ils en connaîtront un peu mieux sur vos vies.

Nikky - On est du monde pareil, malgré... tout ce qui peut se dire à notre sujet.

snorounanne - Abolissons les parades ridicules pour la fierté des gais et lesbiennes et ce sera mieux pensé et dit par le monde en général... (marmonnant cette pensée) C'était snorounanne d'Humour en compagnie de mademoiselle Nikky. Bonne journée tout le monde!

10:37

Je prenais dans la main une canette de pepsi et la buvais rapidement, la moitié sans arrêt. Paella rangeait le matériel dans la fourgonnette tout en me parlant de l'interview avec cette dame. Elle me disait que c'était bizarre... de les voir. Allure gars mais corps de femme, ayant des airs de gars, des gestes de gars mais dans un corps de femme et sans qu'elles se sentent ou se voient féminines. Tout un état d'être dérivant.

Je l'écoutais parler et je m'apercevais les pertes auditifs et visuels. Je n'étais donc pas dans mon élément naturel. Quelque chose d'extrêmement étrange s'alimentait en moi.

snorounanne - Je vais monter dans le camion et m'assoupir quelques minutes.

Paella - Tu auras chaud. Pourquoi? Tu t'endors? L'entrevue a été si ennuyante que ça? (d'un petit rire)

snorounanne - Pour quelques minutes seulement. Ensuite, nous allons les rejoindre sur le bateau.

Paella - Tu iras sans moi. J'ai une peur affreuse des bateaux.

snorounanne - Comme tu voudras. (ouvrant la portière)

Paella - J'ai vu un petit resto en bas de la rue. J'ai un petit creux. À tout à l'heure!

snorounanne - (fermant la portière et activant le climatisateur à pleine puissance) Qu'est-ce qui m'arrive? Ça me tue quand j'suis comme ça...

13:37 Le bateau flottait et une centaine de femmes s'enivraient à bord.

Vogue, vogue mon petit bateau...

Et l'inattendu des choses enfilait ses courants, ses sillons, ses nervures, ce jour-là.

 beau soleil, belle température à bord du bateau et pourtant... pourtant...

13:40

Une secousse séismique de magnétude 5,0, dont l'épicentre était située à Buckingham dans l'outaouais au Québec, a été ressentie de Toronto jusqu'à Chicoutimi.

Pendant une vingtaine de secondes et plus ce qui est énorme, des dégâts ont été signalés et on ne rapportait aucune victime.

Mais... les éléments naturels se déchaînent sans que l'homme puisse en comprendre les raisons et puissent intervenir. Or, il y eut des choses malheureuses s'étant passées dans un vif éclair, cet après-midi.

13:47

Le soleil apparemment magnifique se noirçissait vertigineusement derrière une couche grise vaporeuse et froide. Un front, un mur grisâtre engloutissait le bateau sans avertissement. Mais d'une part, le chef de l'équipage avait reçu une émission d'alerte par radio et observant le ciel, il avait conclu que ces nuages n'étaient que passagers.

Connaît-on l'envergure des forces de la nature? Il ne faut dire jamais cela arrivera. Il ne faut dire jamais le mot "jamais"

Quand on voit la pointe d'un iceberg, on sait que ce qu'on voit n'est que le début de la fin... Et évidemment, ce que le chef de l'équipage a vu, il aurait dû savoir que...

C'est à cet instant précis que des frictions d'acier s'étendaient de tribord à bâbord, que l'eau de l'océan percutait par-dessus bord car les vents prenaient sous les parois pour surgir sur le bateau. Les vagues se ruaient grossièrement à l'intérieur du bateau, surprenant les centaines de femmes et l'équipage.

Les vagues montées si hautes? Cela impressionnait le capitaine. Et par un temps si calme et beau? Comment cela était-il possible?

La panique blanche... les sueurs froides... la mort aux guets... étaient les sensations vécues de ces minutes tragiques.

On y voyait des gens basculer par l'arrivée des vagues, des énormes jets d'eau propulsés par la rage de cette tempête inattendue. Toutes les chaises, les tables prenaient des directions différentes et se fracassaient même sur ces malheureuses femmes. Des cris, des pleurs, des engouffrements de gens transportés par ces eaux. On aurait dit que tout était pensé, calculé d'avance, ces scènes terribles de la panique mortelle. Que chaque vague pénétrant par ici et par là avait choisi sa personne pour la renverser et lui faire vivre un calvaire de quelques minutes...

Et tout avait commencé par du temps beau et chaud...

Le calvaire de beep... ce son du moniteur des variations cardiaques m'ont remise sur les rails. Je venais de revivre en mémoire ce que j'avais senti, vu, entendu avant que ce tragique incident survienne à l'heure même. Quand j'ai vu toutes ces images, je n'étais encore que sous le sommeil léger, dans la fourgonnette, air climatisé sur mon corps. J'avais vécu ces instants dramatiques avant que cela ne se produise.

Paella - (entrant dans la chambre) Salut... je te réveille pas? L'infirmière m'a dit que je pouvais entrer.

snorounanne - (regardant au plafond) Fais-moi sortir d'ici, je t'en prie. Je me meurs...

Paella - (s'approchant de moi) J'étais très inquiète, tu sais? Tu étais inconsciente et... tu... ces marques aux visages et dans le cou.

snorounanne - (hochant de la tête) Merde... j'étais consciente. Pourquoi me dire que je l'étais pas?

Paella - Tu as eu ces visions... je sais que t'aimes pas en parler... enfin, pas devant n'importe qui.

snorounanne - J'y étais, Paella. Je les ai vues! C'était horrible! Et... et Nikky... (Des larmes me coulaient chaque côté des yeux) Je l'ai prise dans mes bras et, et, et... il a suffit de quelques secondes, sa copine... sa copine...

Paella - Ne dis plus rien. Il faut rester calme, ma puce. Et ne pleure pas. Je vais rester ici le temps que tu voudras que je reste.

snorounanne - C'est trop injuste... je veux rentrer chez moi, s'il te plaît. Je suis morte dans cette chambre d'hôpital!

Paella - Shhhh...  du calme. On te laissera sortir, d'ici ce soir. Pour le moment, essaie de dormir.

snorounanne - (rageant) Je déteste les docteurs, les hôpitaux, les cliniques... Je veux être chez moi.

Paella - Tu y seras, ce soir.

snorounanne - (tournant les yeux vers elle) J'ai peur... j'ai froid... (repensant à cette tragédie) Je n'ai pas pu... mon Dieu... (pleurant) je n'ai pas pu sauver sa copine... je tenais dans mes bras,...

Paella - shhhhhhh... allons, ne pleure pas. Avec le temps, tout s'en ira. Oui... avec le temps, tout s'en va... (me tenant dans ses bras)

Et nous y voici! Pour l'écoute de cette audio. Vous activez le bouton "jouer" et soyez ouverts et à l'écoute de tout ce qui est silence... Merci d'y avoir lu et de prendre ce temps de conscience. Merci à google pour ces images. La chanson est des Rolling Stones. Mick Jagger et David Bowie ont eu des choses entre eux, une fois... cette chanson est en l'honneur de toutes ces femmes Angie (angel)

À la prochaine! Bisous!