" j'ai écrit du théatre parce qu'un prof de français m'avait fait lire Aristophane et j'ai découvert le plaisir formidable de ces textes où l'humour et la parodie sont aussi extraordinaires que la langue. Et quelle modernité ! Sa vision des femmes, de la politique, de l'hypocrisie, des fausses valeurs est totalement moderne. Il y a, au théatre, un côté charnel du language qui me plaît beaucoup : on est dans la sensation, pas dans l'intellectualisation et le commentaire... C'est là ma conception de toute forme de lecture : entrer dans le texte, chercher l'émotion que l'écrivain a voulu transmettre, et non se demander ce qu'a voulu dire l'auteur et regarder le texte depuis un mirador.
Didier Van Cauwelaert : entretien dans Lire 386, Juin 2010