Brassé dans le froid d’une sorbetière, le sirop de fruit se mue en un mélange magique. Un secret né en Chine, il y a 5 000 ans.
Chateaubriand pouvait déjà déguster des sorbets, grâce à sa « glacière », profondément enfouie dans le sol de sa demeure de la Vallée-aux-Loups, en Île de France.
Ce sont les chinois qui auraient inventé la 1ère sorbetière, vers -3000 av J.C. Le principe était simplissime : recouvrir de neige et de salpêtre un récipient contenant du sirop de fruits. Mais l’on retrouve aussi des sorbets ou « sharbets » chez les Khalifes de Bagdad, il y a plus de 2000 ans.
Plus tard, la fée électricité a facilité la fabrication de ces délicieux desserts. Brassé régulièrement, réfrigéré automatiquement, le sirop « prenait » en une texture homogène, sans dépôt. La magie des sorbets était née. Les grands chefs en font aujourd’hui des symphonies : fruits, fromages, sauces… Tout est bon pour un sharbet.