Cette journée aura été marquée par une forte « mobilisation » (qui consiste en l’immobilisation des usagers) dans les transports publics, les syndicats ayant appelé à une journée d’« action » dans le cadre du « mouvement » social contre la réformette des retraites d’Éric Woerth. À chacune de ces démonstrations des « forces vives de la nation », on remarque que la sémantique des syndicats, fidèlement reprise par les médias, est totalement contraire aux faits : lorsque des salariés du public cessent le travail et immobilisent leurs services pour empêcher une réforme, ils agissent et mobilisent pour favoriser le mouvement. Orwell n’avait encore rien vu…