Si cette étude n'a pas atteint son principal objectif, qui était de retarder l'apparition de la démence liée à la maladie d'Alzheimer, elle a en revanche permis de noter une efficacité « statistiquement » significative chez les patients traités pendant au moins quatre ans, précise Ipsen dans un communiqué.
L'étude, qui a duré cinq ans, portait sur une population de 2.854 patients à risque âgés de 70 ans ou plus.
« Au-delà des résultats cliniques, cet essai majeur (...) va fournir à la communauté médicale et scientifique de nombreuses opportunités de recherche future », note Ipsen, qui évoque « l'ouverture de nouvelles perspectives ».
Parmi celles-ci, selon le groupe, « l'identification, grâce aux analyses à venir des résultats (de l'étude), de la transition" de troubles de la mémoire exprimés par le patient à « un déclin cognitif et une démence à cinq ans ».
Le groupe va également transférer à la recherche publique française une « banque biologique », constituée au cours de l'étude et contenant les échantillons de sang et les extraits d'ADN de 2.107 patients, ajoute-t-il.
(©AFP / 22 juin 2010 16h14)
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