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Travelers Insurance : Watering Hole

Publié le 24 juin 2010 par Didier Vincent

Le meilleur des mondes est-il un monde meilleur ?

Le meilleur des mondes possibles, de Leibniz, si mal raillé par Voltaire qui n’est pas un philosophe, mais un esprit moqueur à la Sollers, un mondain, est sans doute l’idée que ce monde ne peut être que comme ça, ravagé, infesté, invivable, tourneboulé, indigeste. L’être n’eût-il été qu’harmonie que le devenir ne serait pas advenu. « Le meilleur des mondes possibles ! » Leibniz, en cette théodicée voulait exempter Dieu du problème du mal. Parmi ces infinités d’infinités de possibles, seul cet univers est. Et on peut remonter comme ça à Heidegger où le constat est le même, excepté que Dieu en a disparu. Eradiqué. Et on est comme deux ronds de flanc avec ce problème du mal endémique au temps. La déconstruction s’imposa donc et ne dérida rien. Aporie ! Toute le philosophie, des présocratiques à Heidegger s’efface, comme un visage de sable, sur l’océan de l’être, comme être qui se perd. Le meilleur des mondes n’existe pas et c’st pourtant le nôtre.


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