Premier salaire, première galère ? Elaee dans 20 minutes

Publié le 11 juin 2010 par Claire Romanet

Merci à Caroline qui nous a fait savoir quand 20 minutes a passé l’interview auquel Elaee a participé. Voici l’article :

L’année 2010 ne devrait pas être un bon cru pour les jeunes diplômés. Selon plusieurs études, les salaires qui leur sont proposés devraient stagner pour la deuxième année consécutive. Voire même chuter selon Isabelle Bertrand, consultante à l’Apec de Dijon : « Depuis la crise, les niveaux de rémunération pour des premiers postes ont baissé de près de 30 % », souligne-t-elle. Recevant un très grand nombre de CV, peu d’employeurs sont en effet disposés à leur dérouler le tapis rouge. « Et moins les candidats ont d’expérience, moins ils peuvent négocier. Les marges sont toutefois plus importantes dans les PME que dans les grandes entreprises où des grilles ont été définies en fonction des écoles et des universités d’origine », poursuit la consultante.

Première étape pour tirer son épingle du jeu : connaître sa valeur sur le marché du travail. « Les candidats doivent rechercher des informations sur Internet ou auprès de leur réseau afin de se faire une idée sur le salaire moyen auquel ils peuvent prétendre. L’idée ensuite est de donner à l’employeur une fourchette », explique Claire Romanet, directrice du cabinet de recrutement Elaee. Pour grappiller quelques euros de plus – inutile d’espérer une hausse de plus de 5 % par rapport au salaire proposé –, les jeunes diplômés peuvent aussi faire valoir leurs stages en insistant sur les missions réalisées et les résultats obtenus.

« Pour les recruteurs, ces éléments indiquent que le candidat est immédiatement opérationnel », mentionne la chargée de recrutement. Autre élément à mettre en avant, les périodes d’études passées à l’étranger ou sa connaissance de langues étrangères quand elles ont un lien avec le poste proposé ou la stratégie de l’entreprise.
Dernier conseil : éviter de se dévaluer en acceptant n’importe quel salaire car il sera ensuite très difficile de remonter la pente…

Laurence Estival, 20 minutes