Paru sur Madmoizelle.com
Un livre dont le titre m’a immédiatement donné envie d’en savoir plus. Parce que ce titre, c’est moi, j’aime tant la faire, la sieste ! J’adore ça. Dormir, tout simplement dormir. Je ne parle pas ici de sieste crapuleuse, que nenni. Voyons. Dormir. Juste dormir ! C’est aussi ce que je fais de mieux.
Une couverture rose glam qui attire et me ressemble sans doute un peu aussi. Une couverture qui donne envie de dévorer le livre, comme un bonbon acidulé.
Et c’est véritablement ce qu’est « La sieste » : un bonbon acidulé. A la fois doux et aigre. A la fois sucré et amer. A la fois romantique et réaliste. Comme la vie. Comme la vie de Diana, en tout cas. Diana, chanteuse célibataire parfois désabusée qui, découvrant qu’elle est enceinte, va nous faire revivre son été, fait d’amours foireuses, de rencontres fortes, d’amitié et de vacances au soleil auprès d’une grand-mère aimante, faisant office à la fois de père et de mère. Parce que sa mère l’a abandonnée, parce que son père l’aime à grands coups de billets de banque. Parce qu’elle se sent seule. Parce qu’elle l’est sans doute un peu. Seule. L’occasion pour Diana d’une analyse sans douceur de sa vie, son passé, son présent.
Un roman qui a l’apparence de la chick lit (et dieu sait comme l’auteur n’aime pas cette expression), mais qui est bien plus que de la chick lit. Parce que Diana n’est pas une poulette, mais une femme qui se cherche, qui hésite, qui a peur, qui veut aimer mais n’ose pas. Une femme passionnée par le chant. Une femme confrontée à la réalité, qui se manifeste sous forme d’un test de grossesse positif.
Un livre plein de soleil et d’humour, mais également et surtout plein d’émotions qui prennent aux tripes. Car on se retrouvera toutes, de près ou de loin, dans cette tranche de la vie de Diana.
Un livre à offrir, ou à t’offrir.
Ma cote d’amour 8
Deux bonnes raisons de lire La sieste :
du soleil en décembre, ça ne se refuse pas
une fois la lecture entamée, plus moyen de s’arrêter
Une bonne raison de ne pas lire La sieste :
si l’amour et l’amitié, ça n’est pas ta tasse de thé