Le ministre de l’Économie évoque, en interview à une chaîne de télévision américaine, CNBC, un « subtil équilibre entre croissance et austérité ». Il est stupide d’opposer l’un et l’autre : l’austérité est facteur de croissance, en ce qu’elle diminue la pression fiscale sur les entreprises et les ménages qui disposeront de davantage d’argent pour investir et consommer. La croissance issue d’un maintien ou d’une augmentation des dépenses publiques est à crédit : l’endettement qui en résulte finira par peser sur la croissance.