Dans une économie mondialisée de plus en plus concurrentielle, la France a lancé en 2004 une nouvelle politique industrielle destinée à améliorer la compétitivité de son industrie en misant sur l’innovation et les transferts de technologie.
S’inspirant de la Silicon Valley en Californie mais aussi l’exemple de la microélectronique grenobloise où sont concentrés et mis en réseau tous les acteurs (grands groupes industriels, PME, laboratoires de recherche), la France s’est dotée en 2005 d’un nouvel outil : les pôles de compétitivité (voir la liste et la présentation des 71 pôles de compétitivité sur le site : http://www.competitivite.gouv.fr/spip.php?rubrique44
Un pôle de compétitivité est constitué, sur un territoire donné, de l’association d’entreprises, de centres de recherche et d’organismes de formation.
Les quatre principaux facteurs du succès d’un pôle de compétitivité sont :
la mise en oeuvre d’une stratégie commune de développement économique cohérente avec la stratégie globale du territoire,
des partenariats approfondis entre acteurs autour de projets,
la concentration sur des technologies destinées à des marchés à haut potentiel de croissance,
une masse critique suffisante pour acquérir et développer une visibilité internationale.
Par cette mise en réseau des acteurs de l’innovation, la politique des pôles a comme objectifs la création de richesses nouvelles et le développement de l’emploi dans les territoires.
Une première série de labellisation avait permis la création de deux pôles de compétitivité en région Centre, dont un pôle, centré sur les Sciences et Système de l’Energie Electrique (acronyme S2E2), a été créé en Touraine.
Lors de la dernière série de labellisation, un troisième pôle de compétitivité a été labellisé en région Centre : «ELASTOPOLE ».
Ce nouveau pôle, qui implique l’université de Tours et de nombreuses entreprises tourangelles de renom mondial, a été officiellement créé le 6 juillet à Orléans. Ce nouveau pôle, porté par le Syndicat National des Caoutchoucs et des Plastiques (SNCP) de la région Centre, intéresse également l’Ile-de-France, les Pays-de-Loire et l’Auvergne
Nous ne pouvons que nous réjouir de cet outil qui dynamisera l’économie et l’emploi en Touraine.
Dominique Lemoine